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Kansaï \kan.saj\ |
Kansaï \kan.saj\ masculin
Kyoto possède également l’une des deux plus remarquables Universités du Japon, et l’on commettrait une erreur en disant que l’Université de Kyoto est à celle de Tokyo ce que l’Université de Lyon est à celle de Paris. Il y a deux grandes régions au Japon : le Kanto et le Kansaï. « Avec ses cinq cents professeurs et des enseignements qui ne sont donnés nulle part au Japon avec le même développement, l’Université impériale de Kyoto ne saurait être mise sur un plan inférieur à celle de la capitale et la meilleure preuve, ajoute M. Ruellan à qui nous empruntons ces lignes, que M. Albert Maybon a bien voulu nous communiquer, est que je ne connais pas un seul exemple de professeurs avançant de Kyoto à Tokyo. »— (Annales des sciences politiques, volume 58, 1935)
Le Kansaï est la région d’Osaka-Kobé-Kyoto. C’est la deuxième région économique du Japon. Proches les unes des autres, les trois villes ont été secouées par le séisme, mais selon des intensités très différentes. C’est à Kobé et dans les cités qui constituent sa banlieue (Nishinomiya et Ashiya notamment) que la catastrophe s’est fait le plus durement ressentir.— (Jean-Paul Honoré, Le passage de la conjoncture à l’événement : La représentation par la presse française des séismes de Kobé (1995) et de San Francisco (1989), dans Passeurs culturels : Mécanismes de métissage, 2001, ISBN 9782735117093)
Pourquoi le Japon est-il l’un des pays les plus dépendants de l’étranger pour son alimentation ? La première raison concerne l’exiguïté des terres: le Japon est un petit pays dont seules 15 % des terres peuvent être utilisées pour l’agriculture. On n’y trouve que deux vastes plaines agricoles (Kanto et Kansaï) qui puissent supporter les systèmes de production requis pour les cultures intensives du riz, du blé ou de maïs.— (Jean-François Rousseau et Olivier Durand, Une seule terre à cultiver, 2009, ISBN 9782760524354, page 78)