Sigle |
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LGBTTQQIAAP \ɛl.ʒe.be.te.te.ku.ku.i.a.a.pe\ |
LGBTTQQIAAP \ɛl.ʒe.be.te.te.ku.ku.i.a.a.pe\ masculin et féminin identiques invariable, (Sigle)
Aux États-Unis, le sigle le plus long est LGBTTQQIAAP : lesbian, gay, bisexual, transgender, transexual, queer, questioning (des personnes qui se questionnent sur leur sexualité), intersex, asexual, allies (les alliés hétérosexuels de la cause), pansexuels (qui revendiquent une attirance pour n'importe quel genre). On voit parfois aussi en anglais apparaître un O, pour «other» (les autres).— (Guillaume Lecaplain, « Merci de l'avoir posée : Mais ça veut dire quoi, LGBTQIA+ ? », sur le site de Libération (www.liberation.fr))
Par acquis de conscience, je signale qu'il existe une siglaison encore plus hermétique, mais aussi plus exhaustive, sur laquelle je ne m'attarde pas cette fois-ci : LGBTTQQIAAP.— (Romain Baptiste, La langue des élites contre le peuple : Ces mots pour nous faire taire, Éditions du Panthéon, 2021)
On connaissait les groupes LGBTQ qui excluaient les lesbiennes n'aimant que les femmes (quel manque de subversion !). Voilà maintenant les ...intégristes LGBTQ qui n'aiment pas les gays. Ca devait arriver à force d'allonger jusqu'à l'infini le sigle de la communauté - aux États-Unis on en est déjà à LGBTTQQIAAP (pour lesbienne, gay, bisexuel, transgenre, transsexuel, queer, questioning, intersexe, asexuel, allié, pansexuel) -, fatalement, on ne sait plus où l'on en est et des lettres finissent par sauter. L'ennui, c'est que les deux qui sautent en premier sont le L et le G, pour lesbienne et gay. La lutte n'est pas finie.— (Gérard Biard, « Attal, le gay qui ne sert à rien », dans Charlie Hebdo, no 1644 du 24 janvier 2024, p. 13)