La Destrousse

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Étymologie

L'étymologie n'est pas certaine : Alfred Saurel, dans l'article « Commune de la Destrousse », du Dictionnaire des villes, villages & hameaux du département des Bouches-du-Rhône, tome 2, Marseille ; chez Marius Olive, 1878, p. 391, en propose une analyse fouillée dans des termes virulents :
Le nom de Destrousse, avons-nous entendu répéter nous-mêmes, vient de ce qu'autrefois la route n'étant pas sûre, les malfaiteurs pouvaient impunément détrousser les voyageurs. Ceux qui parlent ainsi sont les partisans de la langue française, mais les sectateurs de l'idiome provençal trouvent l'étymologie dans un terme du pays.
Destrussi, en provençal, signifie destruction, rupture, cataclysme ; il aurait été acquis à la localité depuis un événement géologique important, un déluge, une inondation ruineuse.
Pour nous, le nom dérive ou des anciennes fortifications de
castra ou châteaux du moyen-âge aujourd'hui détruits ou d'une affinité quelconque avec Trets, commune presque limitrophe avec la Destrousse.
On lit dans un relevé général des actes et des chartes relatifs à diverses localités de la Provence, dressé par M. de la Galinière, que, en 1440, eut lieu une transaction entre Charles de Castillon, en qualité de baron d'Aubagne, et le baron de Trets, juspatron de la chapellenie de la
Trestrousse, territoire de Peypin.
Voila bien les mots de
Trets et de Trestrousse accouplés : dans le terme de Trestrous nous voyons un diminutif du mot de Trets, une propriété dépendante de la seigneurie de Trets, sur laquelle le baron du lieu maintient ses droits.
A cette origine qui peut être vraie nous préférons celle qui consisterait dans le mot fort simple de
Tres turres, les Trois tours, conservé en souvenir du Castellum de Solobio dont il existe des restes, dit-on, mais dont nous n'avons pu retrouver le moindre vestige.

Nom propre

Nom propre
La Destrousse
\la des.trus\

La Destrousse \la des.trus\

Panneau de limite d'agglomération de la Destrousse.
  1. (Géographie) Commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône.
    • No 17,896. — Décret impérial (contre-signé par le ministre de l'intérieur) portant :
      Art. 1er. La section de la Destrousse est distraite de la commune de Peypin, canton de Roquevaire, arrondissement de Marseille, département des Bouches-du-Rhône. Elle formera, à l'avenir, une commune distincte, dont le chef-lieu est fixé au village de la Destrousse et qui en portera le nom.
      — (Bulletin des lois no 1822, Imprimerie impériale, 21 juillet 1870, p. 37)
    • Si nous nous en rapportons à une croyance généralement répandue que la science ne vient pas combattre, le centre du territoire de la Destrousse formait jadis un lac sans issue auquel on donna un écoulement à une époque que rien ne détermine. Ces travaux de dessèchement durent être opérés à l'époque où l'on pratiqua la grande ouverture du vallon de Saint-Vincent (Roquevaire). — (« Commune de la Destrousse », dans le Dictionnaire des villes, villages & hameaux du département des Bouches-du-Rhône, par Alfred Saurel, tome 2, Marseille ; chez Marius Olive, 1878, p. 391)
    • En 1820, la Destrousse, hameau de Peypin, était une modeste paroisse de 115 habitants. Elle fut érigée en commune par un décret du 22 avril 1870 avec un territoire exigu de 288 hectares, le plus petit du département avec celui de Mas-Blanc, mais avec une population relativement importante de 720 habitants. — (Paul Masson, Les Bouches-du-Rhône : Encyclopédie départementale, vol. 15, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 1937, p. 127)
    • Quant à sa tante Marie, elle rencontra Paul, un jeune homme charmant et de bonne famille de La Destrousse. Leur amour se concrétisa par un mariage somptueux dans un luxueux restaurant d'Aubagne. — (Gilles Rous, Tu es le père, tu hais le père, tuer le père, Éditions Edilivre, 2017, p. 18)

Gentilés et adjectifs correspondants

Méronymes

Prononciation

Alfred Saurel, dans l'article « Commune de la Destrousse », du Dictionnaire des villes, villages & hameaux du département des Bouches-du-Rhône, tome 2, Marseille ; chez Marius Olive, 1878, p. 391, indique la prononciation :
Le nom de Destrousse doit être écrit comme nous le faisons et prononcé Desstrousse, n'en déplaise aux auteurs de la carte de l’État-major qui, dans l'intention sans doute d'apprendre à parler aux Provençaux et de leur inculquer l'accent du Nord, ont écrit Détrousse.

Références

  • Cette page utilise des renseignements venant du site habitants.fr.

Voir aussi