Nom propre |
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Les Hauts-Buttés \Prononciation ?\ |
Les Hauts-Buttés \Prononciation ?\
A 2 k. env. au delà des Voieries, on prend à g. un chemin qui serpente agréablement sous bois pour gagner les Bas-Buttés, puis les Hauts-Buttés, où l'on peut déjeuner (belle église moderne de style roman; pèlerinage de Saint-Antoine très fréquenté, le 13 juin).— (Paul Joanne, Itinéraire général de la France : La Champagne et l'Ardenne, Librairie Hachette, 1895, p. 170)
Lorsque mourut le chapelain Nizot, la cense des Hayes et le territoire sur lequel était construite la chapelle étaient passés sous la souveraineté de la France en vertu du traité des limites de 1769. Les habitants des hameaux des Hauts-Buttés et des Bas-Buttés, qui avaient, en 1709, contribué à l'édification de cet oratoire, profitèrent de ce nouvel état de choses pour réclamer la construction d'une nouvelle chapelle plus à proximité de leurs habitations.— (Abbé Roland, « Orchimont et ses fiefs », chap. 5, dans Annales de l'Académie Royale d'Archéologie de Belgique, tome 48, (4e série-tome 8), Bruxelles : chez C. Muquardt & chez G. A. Van Trigt, Anvers : Imprimerie Veuve de Backer, 1896, p. 498)
À midi, le facteur assure que les Allemands ont relevé leurs postes sur la route, mais occupent encore les Woieries et les Hauts-Buttés. Le commandant Aubusson est reparti, rongé d'impuissance.— (Colonel Rémy, La Résistance en Champagne et dans les Ardennes, tome 2, Éditions Saint-Clair, 1975, p. 172)
Il n'est pas rare que des villages comme Hercy, La Neuville-aux-Haies, les Vieux-Moulins-d'Hargnies et de Thilay, Les Haut-Buttés, soient encore isolés pendant quelques jours, voire une semaine ou plus, durant les hivers enneigés.— (Jean Jamin, La tenderie aux grives: chez les Ardennais du plateau, Institut d'ethnologie, 1979, p.102)