Singulier |
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Louvre \luvʁ\ |
Louvre \luvʁ\ masculin singulier
Le lundi, dix-huitième jour du mois d’août 1572, il y avait grande fête au Louvre.— (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
Les fenêtres de la vieille demeure royale, ordinairement si sombres, étaient ardemment éclairées.
Après tout, vous avez raison, pourquoi n’irait-on pas au Louvre, surtout par les jours froids, comme il en fait un aujourd’hui ? Les salles y sont spacieuses, chauffées. Et puis il y a les gens qu’on y rencontre. De belles Londoniennes, d’abord, en étoffes bourrues, avec des gants amples, des souliers ronds — flanquées de leurs tristes époux. Et des Allemandes vêtues… ah vêtues comme les dames d’Hildburghausen ; sans omettre ces singuliers maris à lunettes, coiffés de vert, qu’elles ont. — Quelques Parisiens, aussi, rares comme la véritable amitié. Pour ne rien dire de ces provinciaux ahuris, dont parla jadis M. Élémir Bourges, et qui cherchent en vain, à travers les salles du Louvre, les magasins du même nom. Mais ce qu’il n’y a jamais, à moins de l’amener comme je fais aujourd’hui, c’est une Parigote un peu pelucheuse, caressante à l’œil, et qui glisse sans bruit sur les parquets ou les vastes dalles.— (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
Notre Louvre n’est qu’un fouillis, par rapport aux musées de Bruxelles, d’Amsterdam et d’Harlem. J’en dirai autant de la National Gallery de Londres.— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 461)
— Qui a eu l’idée de collectionner tout ça ? demanda Hedwige.— (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)
— La Renaissance, la Convention et le second Empire, répondit Pierre. Le Louvre leur doit tout. Ce sont les mauvaises époques qui font les bonnes collections.
Le Louvre conserve une tablette votive sumérienne, venant de l’embouchure de l’Euphrate et datant de 2850 avant J.C., faite d’un mélange artificiel de bitume et d’argile.— (Georges Aussedat, Utilisation des ultrafines naturelles dans les enrobés fillerisés, CEBTP, février 1996)
Dans le groupe du centre l'immigration l'emporte avec un excédent de plus de 32.000 unités (près de 3%) ; il n'y a excédent d'émigration que dans les IIIe, VIe et IXe arrondissements (Bourse, Luxembourg et Opéra). L'immigration est insignifiante dans le VIIe (Palais-Bourbon), légère encore dans le IIIe (le Temple), mais plus sensible déjà dans certains arrondissements purement centraux, le IVe (Hôtel-de-Ville) et le Ier (Louvre). Le maximum est donné par le Ve (Panthéon) sur la rive gauche et le XIe (Popincourt) sur la rive droite, avec un taux de plus de 9 % : tous deux confinent du reste aux limites de l'ancien Paris.— (Paul Meuriot, Les migrations internes dans quelques grandes villes, dans le Journal de la société statistique de Paris, 1909, tome 50, page 398)
: trois mille ans plus tôt, le préhistorien nous a fait assister à la formation du fossé du Pas-de-Calais ; il nous a fait visiter la caverne de Lascaux, ce Louvre de l’Âge de pierre remontant à vingt mille ans ; .— (Pierre Rousseau, Histoire de la Terre, vol. 2 : Jeunesse de la Terre, Nouvelles Éditions Latines, 1950, page 8)
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