Lumières \ly.mjɛʁ\ féminin pluriel
Les lumières sont ce qui fait sortir l’homme de la minorité qu’il doit s’imputer à lui-même.— (Kant, Qu’est-ce que les Lumières ?, 1784, trad. Durand, 1853)
Joseph II (1780-1790) jugea le moment venu d'achever d'un coup l'œuvre d'assimilation adroitement conduite par sa mère. En apparence, ce turbulent apôtre des lumières fait contraste avec ses ancêtres confits en dévotion et abondants en patenôtres. Dès qu'on le regarde mieux, on retrouve vite chez lui la tare habsbourgeoise qui, comme la lèvre proéminente de la famille, se transmet de génération en génération (...). Le despotisme conquérant a revêtu la livrée des philosophes.— (Ernest Denis, La Question d’Autriche ; Les Slovaques, 1917, p. 60)
Depuis les Lumières, de nombreux penseurs avaient mis en avant la nécessité d´avoir une éducation populaire ; .— (Olivier Sigaut & Christophe Premat, La diffusion des universités populaires en France (1898-1914), dans Coloquio « Formas y espacios de la educación popular en la Europa mediterránea », 28-30 octobre 2009)
Malgré trois siècles de recul et les enseignements des Lumières, il n'est pas exclu que les Aborigènes eussent eu pour les colons moins bonne presse dans l'Australie du XIXe siècle que les Aztèques dans la Nouvelle-Espagne du XVIe.— (Bertrand Westphal, Le Monde plausible: Espace, lieu, carte, Les Éditions de Minuit, 2011, page 198)
→ Modifier la liste d’anagrammes