Maïdan \maj.dan\ masculin
Le train est parti. Nous avons laissé Elisabethpol en arrière. Qu’ai-je vu de cette charmante ville de vingt mille habitants, bâtie à cent soixante-dix kilomètres de Tiflis, sur le Gandja-tchaï, un tributaire du Koura, ?… Rien de ses maisons en briques cachées sous la verdure, rien de ses curieuses ruines, rien de sa superbe mosquée construite au commencement du XVIIIe siècle, ni de sa place du Maïdan.— (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
Il n’y a plus de mouvement dans le centre-ville de Kiev que vers Maïdan, samedi 22 février. Des familles affluent vers la place de l’Indépendance avec leurs enfants depuis qu’elles ont compris que la présidence n’avait plus aucun moyen de lancer les forces de l’ordre contre la place.— (A Kiev, les « centuries » de Maïdan investissent des rues désertées par la police, Le Monde, 22 février 2014)
La foule de Maïdan est bigarrée et composite, simples citoyens côtoyant des anarchistes, des autonomes mais aussi des fascisants qui ont pris part à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Elle aspire à sortir du giron russe et à la liberté politique.
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