Meiningen \Prononciation ?\
Après Iéna, il sait où il placera le nouveau royaume ; après la chute de l’électeur de Hesse-Cassel, il sait quelle en sera la capitale ; en décembre 1806, il en a déjà déterminé les limites, car, dans un traité du 11 décembre avec l’électeur de Saxe, il oblige celui-ci à céder au prince désigné par sa majesté l’empereur des Français, roi d’Italie, ses possessions de Thuringe situées entre l’Eichsfeld et Erfurt. Après avoir hésité longtemps s’il n’y engloberait pas les petits duchés saxons de Weimar, Gotha, Coburg, Meiningen, Hildburghausen, il se décide à ne pas lui faire dépasser le cours de la Werra.— (Alfred Rambaud, Le Royaume de Westphalie et Jérôme Bonaparte, 1872)
Je me décide à leur parler allemand : pour qu’ils comprennent mieux, j’emploie mon haut allemand le plus clair, la langue officielle des théâtres de Meiningen et de Weimar, le hanovrien saccadé des auteurs juifs qui déclament les traductions de Verlaine.— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
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Meiningen \maɪ̯nɪŋən\ neutre