Singulier | Pluriel |
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Mont-de-Piété | Monts-de-Piété |
\mɔ̃d.pje.te\ |
Mont-de-Piété \mɔ̃d.pje.te\ masculin
Reconnaissance du Mont-de-Piété.
Ce fut un moine récollet, Barnabé de Terni, qui, révolté des misères dont il avait été le témoin, et prêchant à Pérouse en 1462, émut ses auditeurs à tel point que ceux-ci réunirent immédiatement une somme importante qui devait servir de dotation à un établissement où l’on prêterait sur nantissement, à très-bas intérêt, et même, s’il se pouvait, gratuitement. Dans l’esprit de Barnabé de Terni, l’œuvre devait être avant tout charitable : aussi on l’appela Mont-de-Piété— (Maxime Du Camp, 1879, Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du XIXe siècle, tome 5 : XXIV : Le Mont-de-Piété)
Au Mont-de-Piété ! Elle engageait des bijoux de famille… moi, je mettais ma montre au clou. De cette similitude de situation naquit notre rapprochement. Nous nous aimâmes !…— (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
J’habite, à quelques pas de l’école, dans la même rue, une des rares maisons qui ne soient pas un hôtel meublé. Il y a une sage-femme au premier et un trafiquant en reconnaissances du Mont-de-Piété au troisième.— (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)