Invariable |
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Morave \mɔ.ʁav\ |
Morave \mɔ.ʁav\ féminin
Morave, Moravus, anciennement Morus, Marus. C’est une grande riviere d’Allemagne, qui prend sa source aux confins de la Bohême & de la Silésie, & traverse toute la Moravie. Elle baigne Olmutz & Hradisse ; & recevant la Teya, aux confins de la haute Hongrie, & de la basse Autriche, elle sépare ces deux pays jusqu’au Danube, où elle va se décharger.— (Louis Moréri, Claude Pierre Goujet, Étienne François Drouet, Le Grand Dictionnaire Historique, tome 7, 1759)
Morave, en latin Moravus, Morava. C’est une grande riviere de la Turquie en Europe. Elle a deux sources, qui naissent toutes deux aux confins de l’Albanie. La plus orientale porte le nom de grande Morave, ou de Morave de Bulgarie ; on appelle l’autre la petite Morave, la Morave de Servie , & en quelques cartes l’Ibar. Elles se joignent au-dessus de Razena, & se vont décharger dans le Danube, environ à vingt-cinq lieues au-dessous de Belgrade. Quelques-uns prennent la Morave, pour le Margus ou Margis des anciens ; & d’autres pour leur Ciabrus.— (Louis Moréri, Claude Pierre Goujet, Étienne François Drouet, Le Grand Dictionnaire Historique, tome 7, 1759)
Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
Morave | Moraves |
\mɔ.ʁav\ |
Morave \mɔ.ʁav\ masculin et féminin identiques
Les habitants de la Moravie se définissent comme Moraves et non comme Tchèques. La loi reconnaît la citoyenneté (par définition tchèque) et la nationalité tchèque, mais pas morave qui est considérée comme une composante de la nation tchèque par le législateur en particulier et les ethnolinguistes en général.— (Wikipédia, « Tchèques »)