Invariable |
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Napoléon \na.pɔ.le.ɔ̃\ |
Napoléon \na.pɔ.le.ɔ̃\ masculin
Et tout ça pour faire savoir au lecteur que Napoléon Hayard, par sa vie, était à même de parler et de connaître l’argot moderne.— (Napoléon Hayard, Dictionnaire Argot-Français, Paris, La Maison Hayard, 1907, page 7)
Singulier | Pluriel |
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Napoléon | Napoléons |
\na.pɔ.le.ɔ̃\ |
Napoléon \na.pɔ.le.ɔ̃\ masculin
Déjà existe dans l’imagination des peuples un type convenu de Napoléon, qui commence à ne lui pas ressembler beaucoup, et lui ressemblera moins de jour en jour.— (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, La Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
Elle courut à sa chambre et se jeta à genoux devant ses images vénérées, la Vierge Marie, reine de toutes les fades, Jeanne, la grande Pastoure, qu’elle croyait canonisée et qu’elle appelait de bonne foi sainte Jeanne-des-Champs, s’imaginant, d’après la confusion poétique qui régnait dans le cerveau de sa mère, que c’était sa patronne ; et l’empereur Napoléon, qu’elle regardait comme l’archange Michel de la France et le martyr des Anglais.— (George Sand, Jeanne, 1844)
Ton Napoléon ne me fait pas peur ; il a commencé par nous empêcher de parler, pour faire ce qu’il voudrait… mais tout cela va finir !…— (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
Le cabotinage était poussé par Murat jusqu’au grotesque, et les historiens n’ont pas assez remarqué quelle responsabilité incombe à Napoléon dans cette dégénérescence du véritable esprit guerrier.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La Morale des producteurs, 1908, page 359)
Mais lui, qu’est-ce qu’il a dans sa caboche ?… Des balivernes sur Napoléon, sur Alexandre, sur sa glorieuse dynastie, sur Son Altesse, sur Dieu, sur le roi David et tout le tralala !— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 352 de l’édition de 1921)
Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l'emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise.— (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d'un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
Étonnez-vous donc, après tout ça, que les Évêques aient chanté le Te Deum pour Napoléon III ; l’homme couvert de sang ne leur déplaît pas ; c’est peut-être même à cela qu’ils reconnaissent le favori de Dieu.— (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 132)
Fait colonel après la guerre, en récompense de sa belle conduite à Saint-Privat, il avait gardé à Napoléon III la foi jurée, malgré ses attaches profondément monarchistes.— (Émile Zola, Paris, 1897)
La Revanche de Waterloo. Les Napoléons et l’Angleterre.— (Titre d’un livre écrit par Charles Romey, 1861)