Singulier | Pluriel |
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Normand | Normands |
\nɔʁ.mɑ̃\ |
Normand \nɔʁ.mɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : Normande)
il est impossible de ne pas tenir compte de ce fait que les juifs ont habité la France cinq siècles avant les Francs, les Burgondes et les Wisigoths et huit siècles avant les Normands.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Quatre générations s’étaient succédé et avaient été impuissantes à mélanger le sang hostile des Normands et des Anglo-Saxons et à réunir, par un langage commun et des intérêts mutuels, deux races ennemies, dont l’une éprouvait encore l’orgueil du triomphe, tandis que l’autre gémissait sous l’humiliation de la défaite.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
La basse robe qui avocasse ou grifonne dans ces tribunaux est immense, plus rapace que tous nos Normands et plus écriturière que n’étoient feu nos procureurs au parlement qui faisoient des ventres aux requêtes, .— (Chantreau, Voyage dans les trois royaumes d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande, fait en 1788 & 1789, 1792, page 244)
Je te connais, tu aimes les femmes, et tu courras là-bas après les petites Normandes qui sont des filles superbes ; tu te feras casser les os par les gars ou par les pères, et le duc sera forcé de te dégommer.— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
Soudain, on apprit que le train des Parisiens venait d’entrer en gare. Les Normands ricanèrent : — Un parigot et un parigot, ça vaut jamais deux gars des champs ! On eût pu croire qu’ils avaient quelque crainte ou de l’envie.— (Benjamin, Gaspard, 1915)
Nom de famille |
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Normand \nɔʁ.mɑ̃\ |
Normand \nɔʁ.mɑ̃\
Normand \nɔʁ.mɑ̃\ masculin
Puis des dramaturges apparaissent, Normand Chaurette, René-Daniel Dubois, Michel Marc Bouchard, qui écrivent une langue déjoualisée, allant vers d’autres mondes ; l’Ailleurs et l’Étranger se profilent dans le paysage dramaturgique.— (Robert Lévesque, Stéphane Lépine, La liberté de blâmer, 1997, page 27)
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