Oghouzes \o.ɡuz\ masculin pluriel
La route des destructeurs est vers l’ouest. Ils s’éloignent peu à peu de leurs steppes natales, dépassent le Sihoun et le Djihoun, gagnent l’Asie-Mineure, la Grèce, le Bosphore, et s’étendent enfin jusque sur le Danube. Les plus célèbres tiges de ces conquérans asiatiques, les Oghouzes, les Seldjoukides et les Ottomans, descendent respectivement du khan de la montagne, du khan de la mer, et du khan du ciel.— (Pierre Leroux, « Histoire littéraire », dans Revue des Deux Mondes, 1835)
Les Turcs occidentaux ont eu bien des fortunes diverses. Tour à tour, vainqueurs et vaincus, esclaves ou maîtres, ils se sont installés au milieu de nationalités très diverses. Suivant les annalistes, leurs ancêtres Oghouzes, descendus de l’Altaï, habitaient, au temps d’Abraham, ces steppes immenses de la haute Asie qui s’étendent du Kataï au lac Aral, de la Sibérie au Tibet, précisément l’ancien et mystérieux domaine où vivaient encore à cette époque, de nombreuses nations germaniques.— (Joseph-Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, chapitre XI (« Les différences ethniques sont permanentes »), Didot, 1884)