Par aphérèse de Jeux olympiques. → voir olympiade
Olympiques \ɔ.lɛ̃.pik\ féminin pluriel
S’exercer à son instrument jour après jour pour atteindre la perfection, c’était mener une vie de moine, tout comme s’entraîner pour les Olympiques.— (François Lavallée, L'homme qui fuyait, Guy Saint-Jean éditeur, Montréal, 2013, page 22)
Encore ce mot magique. Quel mot bizarre, ancien, triomphant, rempli de gloire, un mot qui dit « sommet », non seulement parce qu’il nous ramène à l’Olympe, non seulement parce qu’il nous renvoie aux champions du monde, mais aussi dans sa forme, je ne sais trop, peut-être sa finale en « -pique » qui évoque elle-même une pointe. Une pointe, c’est tellement petit qu’on ne peut y tenir que seul. Pas de place pour deux au sommet. C’est ainsi qu’ironiquement, un mot qui parle du plaisir de se mesurer – il faut être deux pour se mesurer – présage déjà la solitude du vainqueur.