Pantruche

Dérivé de Pantin, avec le suffixe -uche ; Pantin était aux 18^e et 19^e siècles le surnom de Paris donné par le peuple.

Pantruche \pɑ̃.tʁyʃ\ invariable

1. (Argot) (Paris) (Vieilli) Pantin, puis Paris.
   • Je l’aime enfin parce qu’il est de Pantruche, la seule ville du monde où l’on dise leur fait aux crétins nantis, où les avantages extérieurs n’en imposent pas. Le plaisir de rencontrer Forain, c’est qu’il est, à lui tout seul, une délivrance. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 201)
   • C’est rien, Messieurs, demeurez fermes ;
     C’est dans Pantruche el’ jour du Terme.
     — (Jehan-Rictus, Complainte des petits déménagements parisiens)
   • Y’a pas une môme dans tout Pantruche qui avec la mienne puisse lutter; — (Maurice Chevalier, Charles Borel-Clerc, Ah ! Si vous connaissiez ma poule, 1938)
   • Pantruche ou Les Mémoires D'un Truand — (Fernand Trignol, avant-propos de Jean Gabin, préface de Pierre Lhoste, portrait et couverture illustrée par Dubout, Fournier, 1946)
   • ……ce qui va m’obliger à retourner à Pantruche pour y consulter mon dentiste.

Maurice Ravel — (« Maurice Ravel L’intégrale » -Manuel Cornejo- lettre n* 2057 à Marcelle Gerar. )

1. • … »ce qui va m’obliger à retourner à Pantruche pour y consulter mon dentiste »

Maurice Ravel Dans Maurice RAVEL L’intégrale par Manuel Cornejo (lettre à Marcelle Gerar n•2057

• Pant’ruche

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• Parigot