Nom propre |
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Perceneige \pɛʁs.nɛʒ\ |
Perceneige \pɛʁs.nɛʒ\
C’est, du moins, ce que pense M. André Hermand, le maire de Perceneige qui proposa ce nom poétique et métaphorique. Ce nom est une allusion à la première fleur du printemps qui pousse difficilement comme ces fusions-associations et regroupements de communes dans les années 70.— (Mots possibles, mots existants: forum de morphologie (1ères rencontres), sous la direction de Danielle Corbin, actes du colloque de Villeneuve d'Ascq (28-29 avril 1997), Université de Lille III, 1997, p. 135)
De plus, il est impossible de répertorier, à partir du nom actuel, les communes formant l'actuelle commune de Perceneige, dans l'Yonne, provenant d'une fusion de six communes dont les noms ne rappellent aucunement ce toponyme.— (Jean-Pierre Pélissier & Claude Motte, Géonomenclature historique des lieux habités, Direction Archives de France, 2003, page 9)
Cette situation a également rendu possible la création de deux néotoponymes : Terre-Natale (Haute-Marne, fusion de 3 communes) et Perceneige (Yonne, fusion de 5 communes).— (Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France: essai de toponymie, Errance, 2003, page 63)
Pour terminer et illustrer notre souci, donnons un exemple extrême des problèmes qui vont se poser. Perceneige est née il y a une trentaine d’années de la fusion de six petites communes : Courceaux , Grange-le-Bocage , Plessis-du- Mée , Sognes , Vertilly et Villiers-Bonneux . La nouvelle commune ainsi créée (comptant 866 habitants au dernier recensement) est désormais en charge de six églises, chacune présentant quelque intérêt, mais dont aucune n'est classée ni inscrite, à l'exception de la crypte de de Sognes.— (Étienne Dodet, Sens à l'heure de la séparation des Églises et de l’État: de ses origines à nos jours, 1789-1905-2006, Société archéologique de Sens, 2007, p. 441)