Pertunda

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot Pertunda. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot Pertunda, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire Pertunda au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot Pertunda est ici. La définition du mot Pertunda vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dePertunda, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

De pertundo (« transpercer ») → voir per- et tundo.

Nom propre

Cas Singulier
Nominatif Pertundă
Vocatif Pertundă
Accusatif Pertundăm
Génitif Pertundae
Datif Pertundae
Ablatif Pertundā

Pertunda \Prononciation ?\ féminin

  1. (Religion) Divinité latine qui, selon Arnobe, repris par Augustin d’Hippone, aurait présidé à la défloration.
    • etiamne Pertunda, quae in cubiculis praesto est virginalem scrobem effodientibus maritis? — (Arnobe, Adversus Nationes, livre 4)
      N’y a-t-il pas aussi Pertunda qui aide, dans le lit, les maris à pénétrer l’hymen (littéralement : à ouvrir le trou virginal).
    • Quid impletur cubiculum turba numinum, quando et paranymphi inde discedunt? Et ad hoc impletur, non ut eorum praesentia cogitata maior sit cura pudicitiae, sed ut feminae sexu infirmae, nouitate pauidae illis cooperantibus sine ulla difficultate uirginitas auferatur. Adest enim dea Virginensis et deus pater Subigus, et dea mater Prema et dea Pertunda, et Venus et Priapus. Quid est hoc? Si omnino laborantem in illo opere uirum ab diis adiuuari oportebat, non sufficeret aliquis unus aut aliqua una? — (saint Augustin, De civitate Dei)
      Pourquoi, quand les paranymphes eux-mêmes se retirent, remplir la chambre nuptiale d’une foule de divinités ? Est-ce pour que l’idée de leur présence rende les époux plus retenus ? Non ; c’est pour aider une jeune fille, faible et tremblante, à faire le sacrifice de sa virginité. Voici en effet la déesse Virginiensis qui arrive avec le père Subigus, la mère Prèma, la déesse Pertunda, Vénus et Priape. Qu’est-ce à dire ? S’il fallait absolument que les dieux vinssent en aide à la besogne du mari, un seul dieu ne suffisait-il pas, ou même une seule déesse ? — (trad.)

Références