Petchénègues

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot Petchénègues. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot Petchénègues, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire Petchénègues au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot Petchénègues est ici. La définition du mot Petchénègues vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dePetchénègues, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

(XVIIIe siècle) Du russe Печенеги, Pečenegi. Concurrencé au XVIIIe siècle par Patzinaces[1], tiré de textes byzantins. La Chanson de Roland (XIe siècle) utilise le mot Pinceneis, du latin médiéval Pincenarii[2].

Nom propre

Invariable
Petchénègues
\pɛ.tʃɛ.nɛɡ\

Petchénègues \pɛ.tʃɛ.nɛɡ\ masculin pluriel

  1. (Ethnonymie) Peuple nomade d’origine turque, apparu au VIIIe siècle et dont les dernières mentions, en Hongrie, datent du XVe siècle.
    • Ayant appris en chemin que les Petchénègues faisoient une nouvelle incursion dans ses États, il avoit envoyé contre eux ce fils chéri, estimant autant sa valeur, qu'il aimoit son caractère. — (Pierre-Charles Levesque, Histoire de Russie, tome premier, Yverdon, 1783, page 130)
    • vers 889-893, les Petchénègues, installés entre Volga et Oural (Yayiq), doivent laisser la place aux Guzz. — (André Miquel, La géographie humaine du monde musulman jusqu’au milieu du 11e siècle, Mouton & Co, 1975, page 217)
    • Les Kiéviens envoyèrent des messagers à Svjatoslav pour lui dire : « Toi, prince, tu cherches des pays étrangers et tu négliges le tien et il s’en est fallu de peu que les Petchénègues ne prissent et ta mère et tes enfants. » — (Chronique de Nestor, traduite du vieux-russe par Jean-Pierre Arrignon, Anacharsis, Toulouse, 2008)

Variantes orthographiques

Traductions

Voir aussi

Références

  1. Histoire du Bas-Empire en commençant à Constantin le Grand, de Charles Le Beau
  2. « E la quarte est de Pinceneis e Pers », vers 3241.