Nom propre |
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Port-Arthur \pɔʁ aʁ.tyʁ\ |
Port-Arthur \pɔʁ aʁ.tyʁ\
Les messages s'échangent entre Hobart-Town et Port-Arthur avec une vitesse surprenante, bien que la distance soit de cinquante milles en ligne droite. Ce sont des convicts qui servent de courriers.— (« Colonies pénales de la Grande-Bretagne : Excursion à Port-Arthur », traduit de l'anglais d'un article de la revue Fraser's Magazine, dans la Revue britannique, sous la direction de M. Amédée Pichot, 5e série - tome 11, Paris, 1842, p. 270)
Il existe d'ailleurs à Port-Arthur une petite colonie pénitentiaire qu'il est fort intéressant d'étudier : on y envoie les condamnés indisciplinés. Là, ils travaillent aux mines de houille, et ils sont assujettis à une vie d'ordre et de morale. On tâche de leur faire oublier leurs habitudes dévergondées.— (Jules-Sébastien-César Dumont d'Urville, Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie, sur les corvettes "l’Astrolabe" et "la Zélée", tome 9, Paris : chez Gide & Cie, 1846, notes p. 258)
Ce que sera un jour Port-Arthur, on n'oserait le dire, même à la vue de l'esprit d'entreprise et de l'ambition toujours croissante de ses habitants.— (Arthur Buies, Récits de voyages, Éditions C. Darveau, 1890, p. 130)
Le siège de Port-Arthur était commencé. Mony et son ordonnance Cornabœux y étaient enfermés avec les troupes du brave Stœssel.— (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un Hospodar, chap. 6, 1907.)