Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot Québec. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot Québec, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire Québec au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot Québec est ici. La définition du mot Québec vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deQuébec, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(1601) Première attestation sous la forme Quebecq[1], suivi d’attestations pour les formes Quebec et Kebec[1].
Le mot serait un emprunt à une langue algonquienne, kebec ou kepac, « rétrécissement, passage étroit »[1], sens qui fait référence au rétrécissement du fleuve Saint-Laurent rencontré avant d’arriver à Québec[1]. Il serait donc aussi cognat au mot micmac gepe'g (« bouché »).
Le nom a d’abord été donné à la ville fondée en 1608 Référence nécessaire ; par extension, il vint à désigner un territoire français élargi[2]. Le mot Québec et ses dérivés ont renvoyé à des territoires différents au cours de l’histoire, tel que quand Province of Quebec désignait les territoires anglais (situés au Québec et en Ontario actuels) de 1763 à 1791[2].
Adopté sans difficulté en mars 1867 par le Parlement britannique, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique réunissait sous une constitution de forme fédérative la Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, le Haut-Canada, qui devenait la province de l’Ontario, et le Bas-Canada, désormais désigné sous le nom de Province de Québec.— (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, page 368)
Le recours à des migrants à fort potentiel démographique se rencontre même dans des États fédéraux comme le Canada où la « Belle province », le Québec, en panne démographique depuis quelques décennies mène une politique d’immigration francophone active pour maintenir son identité.— (Christian Pradeau et Jean-François Malterre, « Migrations et territoires », dans Les Cahiers d’Outre-Mer no 234/volume 59, Presses universitaires de Bordeaux, 2006)
Vive le Québec libre !— (Charles de Gaulle, prononcé sur le balcon de l’hôtel de ville de Montréal le 24 juillet 1967)
Mathieu Simoneau est originaire de Saint-Ferdinand, dans le Centre-du-Québec, et vit à Québec. Il fait partie des 22 auteurs en lice pour le Prix de poésie Radio-Canada 2018.— (Radio-Canada, « L’espace de liberté des rivières, de Mathieu Simoneau » , 1er novembre 2018. Consulté le 5 août 2024.)
Québec « avait le devoir de consulter les Mohawks pour que le règlement d’Oka soit valide » – Oka étant une création de la Couronne en droit du Québec, plutôt que de la Couronne en droit du Canada.— (Valérie Boisclair, La pinède comme site patrimonial : Kanesatake poursuit la municipalité d’Oka, radio-canada.ca, 10 janvier 2021)
Mais Québec piaffe d’impatience. La semaine dernière, M. Legault affirmait que si Ottawa ne bougeait pas, Québec le ferait.— (Elsie Lefebvre, Voyages: Legault n’en peut plus d’attendre après Trudeau, Le Journal de Québec, 27 janvier 2021)
Notes
Distinction entre la ville et la province dans la syntaxe
On distingue la province de Québec de la ville de Québec en disant « le Québec » et « au Québec » dans le premier cas, et en n’utilisant aucun article dans le second cas.
Je vis au Québec.Le Québec a tenu deux référendums sur son indépendance. (province)
Je vis à Québec.Québec a toujours attiré les touristes. (ville)
Toutefois, on dit normalement « la province de Québec », bien qu’on voie aussi « la province du Québec » occasionnellement.
Délimitations historiques et variantes politico-linguistiques
Avant 1763 (fin du régime colonial français), le toponyme Québec ne désigne que la ville et sa région administrative. Le grand territoire qui deviendra la province of Quebec à la Conquête (1763) était auparavant appelé Canada ou Nouvelle-France.
Pour la première époque coloniale britannique (1763-1791), le nom officiel est province of Quebec, en anglais puisque cette division administrative est établie par l’Angleterre. En français, pour faire référence à cette période, on utilise soit l'expression anglaise telle quelle, soit l'expression « province de Québec », mais non « le Québec », qui donnerait une impression d’anachronisme. En 1763, la province of Quebec recouvre à peu près la vallée du Saint-Laurent (sud du Québec et de l'Ontario actuels) et le sud des Grands Lacs (sud de l'Ontario actuelle). En 1774 est ajoutée la vallée de l’Ohio (qui sera récupérée plus tard par les États-Unis). En 1791, la province est divisée en deux entités, le Haut-Canada (essentiellement l’Ontario actuel) et le Bas-Canada (essentiellement le Québec actuel) ; l’appellation Québec pour désigner un territoire politique ne réapparaîtra qu’en 1867, au moment de la Confédération canadienne; il s'agit alors de la province actuelle du Québec.
Lorsqu’on écrivait à propos du Québec, durant les années 1950, on faisait généralement référence à la province de Québec. On écrira de plus en plus systématiquement le Québec, tout court, à partir du milieu des années 1960, en laissant tomber la référence à la province. En outre, lorsqu'on faisait référence à des situations, on écrivait qu'elles se produisaient dans le Québec, tandis qu’on écrira par la suite qu’elles ont lieu au Québec. Ainsi, de manière subtile, la province semble se muer en État jusque dans la syntaxe.— (Chantal Bouchard, La langue et le nombril, Presses de l’Université de Montréal (PUM), 2020, page 238)
L’entrée en français a été sélectionnée comme bonne entrée représentative d’une qualité standard pour le Wiktionnaire. Vous pouvez consulter la page de discussion, la page Wiktionnaire:Évaluation ou la liste des bonnes entrées.