Nom propre |
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Rameaux \ra.mo\ |
Rameaux \ra.mo\ masculin, au pluriel uniquement
Les Rameaux, c’est le dimanche qui précède Pâques.
J’allais toujours à la messe des Rameaux avec une grosse touffe de buis et j’en mettais ensuite des fragments derrière toutes les portes.— (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, page 250)
Une tristesse descendait sur la terre lorraine, aux jours saints. Le Dieu mourait véritablement. Pour fêter le jour des Rameaux, il n’y avait dans l’église nue que des touffes de buis cueilli par les matins pluvieux : leur senteur amère se mêlait à l’encens. Un à un, les cierges s’éteignaient, laissant les ténèbres envahir la nef profonde et toutes les croix étaient voilées.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
Une fillette éprise du gâteau à cinq cornes, cuit et mangé le jour des Rameaux ; de la crêpe, en carnaval ; de l’odeur étouffante de l’église, pendant le mois de Marie…— (Colette, Les Vrilles de la vigne, 1908)
Je marchais à grands pas, à pleins poumons, respirant cet air unique dans l'année, vierge, si frais, du matin des Rameaux, qui sent, autour de nos villages, l'eau nouvelle, la moelle d'arbre et l'odeur de l'argile.— (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)