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Robespierre \ʁɔ.bɛs.pjɛʁ\ |
Robespierre \ʁɔ.bɛs.pjɛʁ\
Si Robespierre conserva toujours une grande dignité de caractère, il n'eut jamais la sottise de cet orgueil incommensurable que ses ennemis lui ont prêté après coup. On ne pouvait avoir moins de fierté ni être plus affable que lui.— (Ernest Hamel, Histoire de Robespierre et du coup d'état du 9 thermidor, tome 1, Paris : chez A. Cinqualbre, 1865, page 19)
Regardez les grands révolutionnaires et dites s’il en est un seul qui se montra quelque peu original en morale. Robespierre eut toujours sur la vertu les idées des prêtres d’Arras qui l’avaient instruit.— (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 1000)
Châles, conventionnel qui tend vers les idées du Club électoral, et qui se signalera par son opposition à la réaction, regrette, deux mois après la chute de Robespierre, cette concentration de « l’action révolutionnaire », qui avait entraîné le gouvernement à « dérévolutionner » individus et sociétés.— (Société des études robespierristes, Babeuf (1760-1797), Buonarroti (1761-1837), 1961)
Invariable |
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Robespierre \ʁɔ.bɛs.pjɛʁ\ |
Robespierre \ʁɔ.bɛs.pjɛʁ\
J’ai connu le Robespierre de cette gracieuse révolution . Je ne me souviens plus qui en était le Mirabeau ou le Napoléon.— (Edgar Quinet, L’Allemagne, dans La Revue des Deux Mondes, 1836)
Élever (…) un Robespierre espagnol qui, bien qu’éclairé, soit furibond et sanguinaire et qui fasse couler des torrents écumeux de sang impur espagnol, c’est le désir véhément de toute la nation espagnole.— (A. González Hermoso, Le Robespierre español, 1991)
Cas | Singulier |
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Nominatif | Robespierre |
Génitif | Robespierra |
Datif | Robespierrovi ou Robespierru |
Accusatif | Robespierra |
Vocatif | Robespierre |
Locatif | Robespierrovi |
Instrumental | Robespierrem |
Robespierre \Prononciation ?\ masculin animé
Po Robespierrovi mi nikdo nenahnal tolik strachu, komentoval advokát Jan Kalvoda v novinách projev prezidenta republiky k poslancům, ve kterém Václav Klaus prohlásil za „primární zdroj moci“ v českém státě nikoli lid, jak to říká zdejší ústava, ale parlament, z jehož zákonodárné moci pak podle Klause „vyvěrají“ a jsou z ní jen „odvozeny“ všechny další moci ve státě, především moc výkonná a soudní.— (respekt.cz)