Nom propre |
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Saint-Escobille \sɛ̃.t‿ɛs.kɔ.bij\ |
Saint-Escobille \sɛ̃.t‿ɛs.kɔ.bij\
La terre de Saint-Escobille était grevée hypothécairement d'une rente de 800 fr. au profit de l'Hôtel-Dieu de la ville de Dourdan.— (« Hospices de Dourdan contre Tassin de Villiers », Cours de Cassation, 6 mai 1818, dans le Journal du Palais : Jurisprudence française, vol. 14 (1817-1818), Paris : chez F.-F. Patris, 1839, p. 791)
C'est à elle que je dois l'épisode du chargement de chiens morts qui constituait le premier convoi d'ordures venant de Paris après l'exode de juin 1940 à Saint-Escobille où elle se trouvait toute seule.— (Michel Tournier, Le vent Paraclet, Gallimard, 1977, p.255)
Le train lui-même qui relie Paris à Saint-Escobille, amenant de la capitale des tonnes d'ordures ménagères, évoque un train fantôme lorsqu'on le voit s'avancer à reculons à l'intérieur de la décharge. Quant au contenu de ces wagons que l'on vide dans ces gadoues, ce ne sont que des objets vidés de leur matière ou dont la matière n'est plus que forme.— (Montcef Matcha, « Alexandre, le dandy des gadoues dans Les Météores de Michel Tournier », dans Métiers et marginalité dans la littérature, sous la direction de Arlette Bouloumié, Cahier XXX, Presses universitaires d'Angers, 2004)