Scarpanto

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot Scarpanto. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot Scarpanto, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire Scarpanto au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot Scarpanto est ici. La définition du mot Scarpanto vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deScarpanto, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom propre

Localisation de l’île.

Scarpanto \skaʁ.pɑ̃.to\

  1. (Géographie) (Désuet) Karpathos (ou Carpathos), île du Dodécanèse, en Grèce.
    • À cette époque, on eût rencontré dans cette île un grand nombre de Turcs, auxquels, il faut bien le dire, sa population, n’ayant point pris part à la guerre de l’Indépendance, ne faisait pas mauvais accueil. Devenue même le centre d’opérations commerciales des plus criminelles, Scarpanto recevait avec le même empressement les navires ottomans et les bâtiments pirates, qui venaient lui verser leurs cargaisons de prisonniers. Là, les courtiers de l’Asie Mineure, aussi bien que ceux des côtes barbaresques, se pressaient autour d’un important marché, sur lequel se débitait cette marchandise humaine. Là s’ouvraient les enchères, là s’établissaient les prix qui variaient en raison des demandes ou offres d’esclaves. Et, il faut l’avouer, le cadi n’était point sans s’intéresser à ces opérations qu’il présidait en personne, car les courtiers auraient cru manquer à leur devoir en ne lui abandonnant pas un tant pour cent de la vente. — (Jules Verne, L’Archipel en feu, 1884, chapitre XII (« Une enchère à Scarpanto ») ; édition Hetzel de 1884, page 233. Lire dans Wikisource : s:L’Archipel en feu/XII pour le chapitre, s:Page:Verne - L’Archipel en feu, 1884.djvu/241 pour la page 233.)
    • De son côté, et par autre traité du 10 août, l’Italie abandonne à la Grèce les îles du Dodécanèse, qu’elle occupe dans la mer Egée, c’est-à-dire Stampalia, Chalki et Alimnia, Scarpanto, Cassos, Episcopi, Nisyros, Calymnos, Léros, Patmos, Lipsos, Symi et Cos; et elle accepte de laisser la population de Rhodes se prononcer librement sur le sort de l’île, le jour où l’Angleterre prendrait la décision de donner l’île de Chypre à la Grèce : tout cela comme contre-partie de la zone d’influence que l’Italie obtient en Asie Mineure au Sud et à l’Est du territoire de Smyrne, depuis Adalia au Sud jusqu’à proximité de Brousse dans le Nord. — (Raymond Poincaré, « Chronique de la quinzaine » in la Revue des Deux Mondes, livraison du 15 décembre 1920 ; 6e série, 60e volume, page 893. Lire dans Wikisource : s:Chronique de la quinzaine - 14 décembre 1920 pour l’article et s:Page:Revue des Deux Mondes - 1920 - tome 60.djvu/897 pour la page 893.)

Traductions

Références