Tartarie \taʁ.ta.ʁi\ féminin
…les Mongols de la Tartarie, libres de tout lien religieux, l’embrassèrent avec une telle avidité, qu’il eût été impossible au bout de quelques années, dit M. Rémusat, de distinguer les catéchistes des néophytes.— (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
TARTARIE ou mieux TATARIE (ainsi nommée des Tatars ou Tartares, ses principaux habitants), nom vague, qui, chez les anciens géographes, s'appliquait à toute l'Asie centrale, comprenant, outre le Turkestan chinois et le Turkestan indépendant, vrai pays des Tartares, la Mongolie, la Mantchourie, la Dzouhgarie, la Daourie. On l'étendait même en Europe à la Crimée et à quelques contrées voisines (Caucasie, Daghestan. etc.), situées sur la mer Noire, pays conquis par les Tartares et qui forma la Petite-Tartarie. Pour la Tartarie Asiatique, on la divisait en Tartarie chinoise (Mongolie, Mandchourie, Dzoungarie, etc.), à l'E., et Tartarie indépendante (ou Turkestan), à l'O. On distinguait les Tartares d'Asie en Kalmouks, Mongols, Tcherkesses, Nogaïs, Uzbeks, Tongouses, etc. Plus anciennement il y avait eu un Royaume ou Khanat tartare d'Astrakan, un Roy. ou khanat tartare de Kazan. Tous ces États, ainsi que la Petite-Tartarie ou khanat de Crimée, étaient des débris de l'ancien Empire tartare du Kaptchak ou de la Horde d'Or.— (« TARTARIE ou mieux TATARIE », dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang)
→ Modifier la liste d’anagrammes