Nom propre |
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Troyes \tʁwa\ |
Troyes \tʁwa\ féminin singulier
Madame Vinet ne trouva d’intérêt que chez une Chargebœuf, pauvre veuve chargée d’une fille, et qui toutes deux vivaient à Troyes.— (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
Quoique la nouvelle de l’enlèvement de Malin agitât déjà la ville de Troyes, elle était encore ignorée dans Arcis à huit heures, car tout le monde soupait quand on y vint chercher la gendarmerie et le juge de paix ; enfin personne ne la savait à Cinq-Cygne, dont la vallée et le château étaient pour la seconde fois cernés, mais cette fois par la Justice et non par la Police : les transactions, possibles avec l’une, sont souvent impossibles avec l’autre.— (Honoré de Balzac, Une Ténébreuse Affaire, 1841, chapitre deuxième)
Accompagné de trois cavaliers, il approchait de Troyes : avec sa monture, il y avait donc quatre chevaux.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
M. A… G…, demeurant à Troyes, souffre depuis longtemps d’une entérite que différents traitements n’ont pu guérir.— (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l'autosuggestion consciente, édition 1935, page 31)
Les produits viennent surtout naturellement des grandes régions de l’industrie textile : Mulhouse pour les tissus de coton et la mercerie, le Nord pour les lainages, Troyes pour la bonneterie.— (Jean Pierre Fruit, Vexin normand ou Vexin parisien ? : Contribution à l'étude géographique de l'espace rural, Presse Universitaires de France, 1974, page 158)
Il relève au passage les quincailleries, les magasins d’articles de ménage, s’arrête quelquefois dans l’un (prendre des idées, dit-il), se hasarde à donner un avis négatif sur la mode des bas peints à Troyes, classe les villes selon leur degré de propreté.— (Jean Rouaud, Les Champs d’honneur, Les Éditions de Minuit, 1990)