Très-Haut \tʁɛ.o\ masculin (Indénombrable)
Le prêtre fit d’abord un abrégé de l’Histoire Sainte. Elle croyait voir le paradis, le déluge, la tour de Babel, des villes tout en flammes, des peuples qui mouraient, des idoles renversées ; et elle garda de cet éblouissement le respect du Très-Haut et la crainte de sa colère.— (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
…Offenserais-je le Très-Haut si à la messe dimanche prochain, j’ai pour mes paroissiens une intention particulière ?— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
En effet, l’homme glorieux et respectable ne cesse d’être l'objet d'une certaine défiance, voire d'une certaine rancune ou d'un certain mépris dans le for intime de ceux qui occupent une position inférieure à la sienne, dans la mesure où on est en droit de lui supposer une lignée orgueilleuse d'aïeux vraisemblablement fanfarons, hautains et fiers — toutes qualités blâmées aussi bien par le Très-Haut que par les hommes.— (Les Délices des cœurs, Ahmad al-Tîfâchî, traduction René R. Khawam, Phébus, 1981, page 159)
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