] Varinot \Prononciation ?\ masculin au singulier uniquement
Quand j'étais gosse, on l'appelait le « Varinot », du nom de l'ingénieur qui avait dressé les plans et dirigé les travaux de la voie. Puis, soudain, vinrent « les Poilus »... Pendant 4 années ce fut la seule ligne exploitée entre Bar et Verdun.— (Louis Lavigne et Pierre Taguel, Le département de la Meuse, Verdun Librairie Frémont (Les Éditions lorraines), 1952)
Lors de l'épouvantable bataille de Verdun, au long de la voie Sacrée, de Bar-le-Duc à Verdun, ils ne cessaient de rouler dans les deux sens. Et cependant, restait en service ininterrompu le petit train à voie étroite – le Varinot – qui reliait lui aussi, avec sa locomotive et ses wagons miniatures, Bar-le-Duc à Verdun.— (Fernand Braudel, L'Identité de la France, tome 3 : Les hommes et les choses - II, 1986, Éditions Flammarion, 2009, chap. 2)
Seul s'avérera fiable le chemin de fer du Petit-Meusien, surnommé par les Poilus « le Varinot » du nom de son constructeur. Ce train partait de la station de Maison Rouge, pour aboutir à Bar-le-Duc.— (Jean-Jacques Schneider, Le service de santé de l'armée française, Verdun 1916, Éditions Serpenoise, 2008, p. 124)
Le Varinot les déposa, avec quelques autres visiteurs, en bordure du plateau laissé à nu, et soudain surgit devant eux l'imposant monument, dont ils avaient guetté et aperçu la tour dans la montée.— (Henriette Bernier, Petite Mère, Presses de la Cité, 2008, chap. 9)
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