Nom propre |
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Vouvray \vu.vʁɛ\ |
Vouvray \vu.vʁɛ\
Le village de Vouvray se trouve comme niché dans les gorges et les éboulements de ces roches, qui commencent à décrire un coude devant le pont de la Cise. Puis, de Vouvray jusqu'à Tours, les effrayantes anfractuosités de cette colline déchirée sont habitées par une population de vignerons.— (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
L’inconvénient du vin de Vouvray, monsieur, est de ne pouvoir se servir ni comme vin ordinaire, ni comme vin d’entremets ; il est trop généreux, trop fort ; aussi vous le vend-on à Paris pour du vin de Madère en le teignant d’eau-de-vie. Notre vin est si liquoreux que beaucoup de marchands de Paris, quand notre récolte n’est pas assez bonne pour la Hollande et la Belgique, nous achètent nos vins ; ils les coupent avec les vins des environs de Paris, et en font alors des vins de Bordeaux.— (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1843, page 342)
Ce que l’on ne saurait nier, c’est que les quais l’aient heureusement inspiré, car il est l’auteur de deux cents poèmes de ce genre désinvolte et charmant, deux cents poèmes qui se boivent facilement, comme le vin de Vouvray, le jaune, celui que l’on ne sert que sur place…— (Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1939)