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Dans le roman Trois mois payés (ed. Le Dilettante) de Marcel Astruc qui raconte l’histoire d’un chômeur, on trouve « ce n’était pas que je ne jetais pas par acquit de conscience, le matin en descendant de chez moi, un coup d’œil sur les offres des P.O.P. »
Je pense que OP signifie office ou organisme de placement.
Je trouve interessant que l’auteur n’ait pas jugé bon de mettre une note de bas de page, ce qui veut sans doute dire que le lectorat de 1930 comprenait cette abréviation.
Dans quatre-vingt-dix ans, une partie de nos écrits actuels avec des mots qui nous semblent évidents seront-ils compris par nos descendants ? (heureusement, il y a Wikipédia et le Wiktionnaire !!!)
Merci de nous préciser le contexte. Et vous pouvez toujours consulter w:PCD dans l’encyclopédie Wikipédia, qui donne plusieurs significations pour ce sigle. Waltor (discussion) 5 février 2022 à 15:25 (UTC)
Bonjour, je viens ici faire part d’une remarque pertinente faite en page de discussion de la page khan (ici). En effet, la prononciation telle que renseignée en API est « kɑ̃ » alors que celle enregistrée par VictorDtmtc via Lingua Libre est « kan ». Quelle est la bonne ? Bien à vous, Sebleouf (discussion) 5 février 2022 à 17:52 (UTC)
Je viens de consulter le Petit Larousse illustré 1982 (c’est le millésime figurant sur la couverture). J’y ai trouvé une entrée « khān(DHL) » (forme avec macron, dont j’ignorais l’existence et qui n’est pas consignée dans notre Wiktionnaire à ce jour), terme donné comme un titre princier ; la prononciation du mot est indiquée sous la forme : . Cette entrée est suivie d’une autre entrée pareillement graphiée « khān » (au sens de caravansérail) ; mais là aucune prononciation n’est indiquée. Waltor (discussion) 9 février 2022 à 17:55 (UTC)
Hypothèse, la prononciation \kan\ ne serait-elle pas anglaise ? avec « contamination » du français par de « mauvais » doublages de films style péplum hollywoodien… il faudrait l’avis d’un anglophone. --Basnormand (discussion) 9 février 2022 à 20:22 (UTC)
« kan », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage : prononciation notée : (kan) ; cette entrée dédiée au titre est suivie d’une deuxième entrée homonyme dédiée aux stations de caravanes qui mentionne aussi la prononciation pareillement notée : (kan) ;
L’auteur de cet ouvrage, Émile Littré (1801-1881), n’y utilise pas les notations API, si bien que « (kan) » est à comprendre « \kɑ̃\ » je pense. Waltor (discussion) 10 février 2022 à 16:48 (UTC)
J’hésite à citer des dicos récents pour des raisons de « viol de copie ». Je rends quand même compte du Petit Robert micro, qui se présente comme un « dictionnaire d’apprentissage de la langue française » et dont la rédaction a été « dirigée par Alain Rey ». J’ai en main un exemplaire portant l’ISBN 978-2-32100-213-0 et dont le dépôt légal remonte à mai 2013. On y trouve une entrée « khan » qui ne traite que du titre et qui indique la prononciation : . Je n’y ai pas trouvé d’entrée pour la variante « kan ». En tout cas la prononciation semble bien actuelle. Waltor (discussion) 12 février 2022 à 17:05 (UTC)
Baudriller est-il un homophone de baudrier ? (chez Oracle)
On peut suivre le fil de discussion suivant (dans la Pédia, rubrique Oracle) :
question relative à ces deux termes : l'humour peut-il être malveillant ? Autrement dit, si une moquerie est malveillante (type harcèlement), est-ce de l'humour ?
Jasar3 (discussion) 9 février 2022 à 16:35 (UTC)
Bonjour Jasar3, le mot humour est un terme générique qui indique un amusement. Que cet amusement soit bienveillant, malveillant, agressif ou condescendant, n'entre pas en considération.
La raillerie est un amusement pour celui qui raille. Mais il est vexatoire pour celui qui en est la cible.
Est-ce qu'un harcèlement peut être marrant ? Oui, pour celui qui harcèle, mais pas pour la victime. Mais la réciproque n'est pas vraie.
Si le harcèlement peut être à visée humoristique (pour faire marrer les copains au détriment d'un autre, cas classique dans les cours de récréation, centres de vacances...) dans une volonté d'autopromotion, il est bien souvent purement agressif et cherchant à asseoir une domination physique, intellectuelle ou morale sur une personne ou un groupe.
Mais ce n'est pas parce qu'un harceleur dira "ça va, c'est pour rire" que ses actes n'en sont pas moins répréhensibles et sanctionables. Jpgibert (discussion) 10 février 2022 à 09:12 (UTC)
Bonjour Jpgibert, vous avez bien saisi mon propos. Votre réponse, 'oui' à ma question, semble bien correspondre au sens de l'humour français. Il semblerait que ce ne soit pas le cas dans d'autres cultures, anglo-saxonne par exemple, ou l'humour peut être corrosif dans l'idée de corriger le destinataire, mais pas destructeur. Jasar3 (discussion) 10 février 2022 à 11:10 (UTC)
Bonjour, électromécanique ne vient pas d'un verbe (ce n'est pas un déverbal), c'est un nom commun construit à partir de la racine mécanique et du préfixe électro-. L'adjectif qui en dérive a la même forme que le nom commun.
L'électromécanique est au programme scolaire => nom commun
Pour ouvrir le circuit d'adduction, il faut actionner la vanne électromécanique => adjectif
Pourtant centrale ressemble à un substantif (adjectif substantivé) non ? À partir de l'adjectif central au féminin. Si c'est bien le cas, quel est le nom féminin omis dans cette substantivation ?
Je pense (sans être certain) que la lexie centrale électrique (datée de 1927, selon les Trésor de la langue française informatisé et Dictionnaire historique de la langue française, ou de 1928, selon le Dictionnaire érudit de la langue française) provient de la simplification des locutions antérieurement attestées (dans Gallica) station centrale électrique et usine centrale électrique. J'ignore s’il existait, à l’époque, une nuance quelconque entre ces deux expressions (peut-être que la station était plus modeste que l’usine ?) ou si la co-existence de ces deux unités lexicales tient seulement à une hésitation transitoire de l’usage sur la meilleure manière de nommer cette entité nouvelle. Quoi qu’il en soit, toute hypothétique nuance a été perdue lorsque la forme simplifiée centrale électrique s’est totalement imposée.
L’adjectif centrale me semble, à première vue, renvoyer au fait qu’une centrale électrique est destinée à pourvoir à l’alimentation en électricité d’une pluralité de clients externes à son opérateur et plutôt éloignés de l’installation (ces usagers sont alors connectés à la centrale par un réseau de distribution). Cette configuration s’oppose à une situation décentralisée où chaque unité consommatrice serait dotée de sa propre unité productrice, interne ou attenante. Après l’élimination du nom station ou usine, l’adjectif centrale a été ré-analysé comme un substantif signifiant « usine productrice d’énergie (électrique) », ce qui a permis la création des locutions centrale nucléaire, centrale géothermique, etc.
Dans le numéro du 5 février 1894 de Sciences et Commerce, l’on peut lire (j’ai surligné) :
L’éclairage électrique à Lille — L’inauguration de cet éclairage n’a pu encore avoir lieu. La cause de ce retard est fort simple : les deux moteurs à gaz de cent chevaux chacun qui doivent actionner les dynamos sont encore en cours d’installation et, tant que les travaux, très activement poussés en ce moment, de l’aménagement de la station centrale électrique située rue de la Barre, 85, ne seront pas terminés, il restera nécessairement impossible d’éclairer une rue quelconque de la ville. La Société lilloise d’éclairage électrique avait pensé qu’elle pouvait, en trois mois, poser quatre kilomètres et demi de câbles, procéder à la vérification de ceux-ci afin d’éviter les déperditions, faire construire un bâtiment spécial pour recevoir quatre machines de cent chevaux chaucune, en installer deux avec les dynamos et les accumulateurs, procéder aux raccordements avec les particuliers, etc., etc.
Un supplément au numéro du 6 mars 1893 du Temps fait un état des lieux de « l’électricité en 1893 ». Il serait trop fastidieux de le reproduire in extenso ici (il est disponible sur Gallica) mais il comporte plusieurs occurrences de la locution station centrale (nue ou assortie d’un complément comme électrique, d’électricité, etc.). La revue Sciences et Commerce, citée supra, utilise station centrale (sans l’adjectif électrique) beaucoup plus souvent que station centrale électrique (même si ce syntagme apparaît occasionnellement, comme en atteste l’extrait que j’ai reproduit). Il semblerait que l’expression figée soit, en fait, station centrale. Ça ne change (pratiquement) rien à l’hypothèse avancée par 193.48.136.254 (d’une dérivation de centrale à partir de station centrale), mais l’ajout de l’adjectif électrique après le nom centrale ou la locution nominale station centrale semble relever d’une simple collocation et non d’une lexicalisation. L’adjectif sert peut-être à aiguiller le destinataire vers la bonne interprétation du mot centrale (ou central, qui se prononce identiquement) lorsqu’une ambiguité est possible : si l’on dit « central(e) », parle-t-on d’une centrale... électrique ? ou plutôt d’une centrale... syndicale ? ou alors d’un central... téléphonique ? Un phénomène similaire se retrouve, par exemple, en anglais américain dans les zones où la fusion pin-pen est effective (où l’on dit, optionnellement, ink pen à la place de pen). Bref.
Je ne pense pas que usine centrale électrique soit une expression figée. Les quelques occurrences isolées dans Gallica me laisse penser qu’il s’agit plutôt d’une construction grammaticale régulière par des locuteurs, à partir des mots usine, centrale et électrique, peut-être sous l’influence de la locution station centrale (pour l’adjectif centrale au moins, dont l’on voit mal d’où il pourrait venir sinon). Je suis d’accord avec la thèse selon laquelle centrale indique qu’il ne s’agit pas d’un générateur à usage privé, mais d’une installation destinée à satisfaire aux besoins du public (sur le ressort d’une ville, en général, le transport de l’électricité sur des longues distances étant compliqué). En effet, Sciences et Commerce contient une revue régulière de la jurisprudence à l’usage des « propriétaires de stations centrales », et il en ressort, après une lecture rapide, qu’elles étaient soumises à un régime assez similaire aux public utilities anglosaxones, avec des abonnements pour les particuliers selon des tarifs régulés par l’autorité publique.
Dernier point. Il n’existe, dans la grammaire moderne, aucune distinction entre nom et substantif. La grammaire de Port-Royal plaçait ensemble dans la même catégorie (qu'elle appelait nom) les adjectifs et noms (au sens moderne) et utilisait le terme substantif pour distinguer les vrais noms des adjectifs. Mais la grammaire moderne place les adjectifs dans leur propre catégorie, laissant la catégorie des noms aux seuls noms. La remarque « ourtant centrale ressemble à un substantif » est donc sans objet.
Bonjour, en consultant les archives communales anciennes de mon village en Vaucluse (comtat venaissin)je trouve au XVIIIème siècle à côté des consuls, du viguier et du syndic des forains un "seigneur du plurinal" (il s'agit manifestement d'une fonction et non d'un nom patronymique)qui intervient le plus souvent en même temps que le syndic des forains lors des conseils consulaires les plus importants pour la vie de la communauté (faire un emprûnt d'un montant élevé, interjeter appel d'une décision judiciaire, etc.) Quelqu'un saurait-il de quoi il s'agit ou pourrait-il me suggérer une piste de recherche ?
2A01:CB1C:912:1B00:C5D6:189C:3B0B:98BB12 février 2022 à 11:26 (UTC)
L’espagnol semble faire la différence entre le veau mâle ternero et le veau femelle ternera (à vérifier), il me semble que ce n’est pas le cas du français…
Bonjour, Je cherche un adjectif pouvant décrire un objet ayant une forme ou des propriétés rappelant l'organe génital féminin. Je me dis que comme il y a "phallique" pour l'organe viril, on devrait logiquement disposer d'un correspondant. Mais je ne le trouve nulle part. Une idée? Sincères salutations, Eude. — message non signé de 213.55.226.142 (d · c) du 14 février 2022 à 14:56
Le rapport de 1990 contient ce passage qui me semble pertinent :
2. Singulier et pluriel des noms composés comportant un trait d’union : les noms composés d’un verbe et d’un nom suivent la règle des mots simples et prennent la marque du pluriel seulement quand ils sont au pluriel, cette marque est portée sur le second élément.
Exemples : un pèse-lettre, des pèse-lettres, un cure-dent, des cure-dents, un perce-neige, des perce-neiges, un garde-meuble, des garde-meubles (sans distinguer s’il s’agit d’homme ou de lieu), un abat-jour, des abat-jours.
Il en va de même des noms composés d’une préposition et d’un nom. Exemples : un après-midi, des après-midis, un après-ski, des après-skis, un sans-abri, des sans-abris.
Cependant, quand l’élément nominal prend une majuscule ou quand il est précédé d’un article singulier, il ne prend pas de marque de pluriel. Exemple : des prie-Dieu, des trompe-l’œil, des trompe-la-mort. (Voir Analyse 2.)
Bonjour, perso, des sans-travails ne me choquerait pas. Dans le contexte d'une personne sans-travail, le pluriel ne s'applique pas à travail mais à la personne. On peut tout à fait imaginer un sans-travaux et des sans-travails. Jpgibert (discussion) 17 février 2022 à 11:26 (UTC)
Il ne s’agit pas d’une question orthographique, dans ce cas, c’est donc plus simple… Qui dirait naturellement des sans-travaux ? Personne, j’imagine. Et qui comprendrait ce pluriel facilement ? Personne, j’imagine. Les auteurs des "rectifications" de 1990 n’avaient certainement pas prévu ce genre de cas, mais je suis certain qu’il n’auraient pas recommandé un pluriel "sans-travaux" pour désigner des personnes sans travail. Je rappelle aussi que le pluriel en s existe pour travail. Quelqu’un qui a deux emplois ne dira jamais : J’ai deux travaux,ce qui serait incorrect, mais il pourrait éventuellement dire J’ai deux travails. Lmaltier (discussion) 17 février 2022 à 17:56 (UTC)
Catégorie:Unités de mesure de masse en français|poids
Fagairolles 34 (discussion) 18 février 2022 à 17:24 (UTC)
Bonjour
La Catégorie:Unités de mesure de masse en français est classée dans la notion de poids ! Ayant enseigné la mécanique à l'université pendant ma carrière, cela me fait sursauter. Les astronautes dans la station spatiale n'ont pas de poids mais ont toujours une masse. Le poids d'un objet est une force pas une masse. Je viens de corriger la catégorie et j'espère que cette subtilité de physique ne choquera pas les non physiciens. J'espère avoir convaincu les non-physiciens... Fagairolles 34 (discussion) 18 février 2022 à 17:24 (UTC)
Bonjour Un de mes étudiants (qui doit avoir aujourd'hui un certain âge) doit encore parler de moi (s'il s'en souvient) en me traitant d'ignare. Malgré de nombreuses discussions (et de temps passé), pour lui un corps avec une masse devait avoir obligatoirement un poids. Il était obligé de s'incliner devant mes affirmations mais totalement convaincu de la fausseté de mon discours... J'aimerais bien le rencontrer aujourd'hui pour reprendre la discussion ! Cordialement Fagairolles 34 (discussion) 23 février 2022 à 11:03 (UTC)
bistrot : viendrait du russe signifiant " vite , vite " ?
Bonjour Sujet sensible pour un occitan ... Faut-il respecter au plus près la prononciation régionale historique ou se plier à une prononciation de plus en plus utilisée (y compris à Montpellier). Sont proposées dans le wiktionary deux prononciations pour le nom de Montpellier (Hérault) :
Le son ə est inexistant en occitan. Si on veut être plus précis, le son ɔ̃ n'existe pas non plus dans le midi, et personnellement je prononce ɔn. Prononcé par un occitan, le nom se dit . Mais il semble totalement impossible de demander à un non héraultais de prononcer o en u...
La langue occitane comme langue vivante va disparaître dans peu de temps... J'attends avec curiosité vos réactions ? Fagairolles 34 (discussion) 23 février 2022 à 11:42 (UTC)
J'ai passé 3 ans à Montpellier pour mes études post-bac, mais je n'ai jamais entendu autre chose que \mɔ̃.pə.lje\. Mais je ne suis pas natif du cru. Jpgibert (discussion) 23 février 2022 à 15:40 (UTC)