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Il se trouva, cependant, des seigneurs ecclésiastiques, tels l’abbesse de Saintes (1272) qui, ne pouvant tolérer la vue des mécréants, prièrent le roi de les débarrasser de leurs juifs.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Et le couvent de Fontevrault, fondé au xiie siècle, comprenait deux couvents de femmes et un couvent d’hommes dirigés par une abbesse. Un cas unique !— (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
Joseph Mery, écrivain marseillais (1797-1866), affirme que l’inspiratrice de ce plat divin est une bouillante abbesse, visitée par la grâce : « pour le vendredi maigre, un jour, une certaine abbesse d’un couvent marseillais créa la bouillabaisse ! »— (Le Devoir, 31 octobre 2003)
Ce mauvais lieu était placé sous la dépendance d'une gouvernante, qu'on appelait l'abbesse, et qui n'obtenait cette charge lucrative que sous certaines conditions singulières. Il ne lui était pas permis, par exemple, de passer plus d'une nuit aux passants qui voudraient loger dans son hôtel.— (Pierre Dufour, Histoire de la prostitution chez tous les peuples du monde, tome 4, Paris, 1852, page 448)
L’abbesse était souvent une ancienne prostituée qui pouvait se marier. Elle avait en charge, en particulier, de faire respecter les règles du métier, ne pas faire du lupanar une maison de jeux, de veiller à ce qu’on n’y proférât point de blasphèmes et ne pas héberger les clients plus d’une nuit.— (Serge Pacaud, La prostitution à Bordeaux : au temps de la tolérance, Atlantica, 2007, page 15)
Dans le sud, les tenancières sont souvent nommées abbesses, les tenanciers abbés - les filles les appellent d’ailleurs « ma mère » ou « mon père ».— (Brigitte Rochelandet, Histoire de la prostitution : Du moyen âge au xxe siècle, Cabédita Editions, 2007, page 36)
Jean-Paul Couché et collectif ANVT-ILRF, Woordenboek van ’t West-Vlamsch in Frankryk, Institut de la langue régionale flamande, 2018, 1re édition, page 8