abréviation

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Français

Étymologie

Du latin abbreviatio, de abbreviare.

Nom commun

Singulier Pluriel
abréviation abréviations
\a.bʁe.vja.sjɔ̃\

abréviation \a.bʁe.vja.sjɔ̃\ féminin

  1. Action d’abréger ; résultat de cette action.
    • Le marin payé au voyage ne subit aucune réduction de salaires en cas d’abréviation du voyage, quelle qu’en soit la cause. — (Article 36, Code du travail maritime, France, 2009)
  2. (En particulier) (Linguistique) Procédé graphique consistant généralement à retrancher des lettres d’un mot ou d’un syntagme afin de le raccourcir pour écrire plus vite ou économiser de l’espace.
    • Les abréviations, à la différence des abrègements, sont un phénomène strictement graphique permettant de gagner du temps et de l’espace à l’écrit. Ce sont des groupes de lettres auxquels ne correspond aucune forme oralisée. Ainsi, pr (pour), tt (tout), ds (dans), qd (quand), bcp (beaucoup), stp ou svp (s’il te plaît ou s’il vous plaît), pcq (parce que), ss (sans, suis ou sous), rdv (rendez-vous), etc., comptent parmi les abréviations les plus fréquentes du corpus. — (Cédrick Fairon, Jean René Klein, Sébastien Paumier, Le Langage SMS : Étude d’un corpus informatisé à partir de l’enquête « Faites don de vos SMS à la science », Presses universitaires de Louvain, Louvain-la-neuve (Belgique), 2007)
  3. (Linguistique) Forme raccourcie du mot ou syntagme ayant subi ce procédé.
    • Si bien que, gavé d'informations tant sur le patois taafien constitué d’abréviations reposantes, d’apocopes imprévisibles, d’aphérèses inattendues et de métonymies subtiles - OP pour opération portuaire, DZ pour drop zone, bib pour médecin, bout de bois pour menuisier, pimponker pour pompier, etc., j'en passe et des meilleures - que sur le décor de mon futur séjour, j'ai fini par me demander pourquoi diable me donner le mal (de mer) d'y aller, . — (Sébastien Sholt, Désolation, Éditions Publishroom, 2019, livre 1)
    • Le mot cf. est une abréviation qui doit se lire « confer » et non pas « C.F. », tout comme etc. se lit « et caetera » et non « E.T.C. ».
    • Les informations figurant sur la fiche de données de sécurité doivent être exprimées dans des termes simples, clairs et précis, et il convient d’éviter le langage spécialisé, les acronymes et les abréviations. — (Règlement (UE) N°453/2010 de la commission du 20 mai 2010, Journal officiel de l’Union européenne du 31 mai 2010).
    • Dans certains cas, l'abus d'abréviations peut aussi donner l'impression qu'on ne veut pas consacrer de temps à son interlocuteur. — (Vincent Thibault, Un texto à la fois, Québec, 2016, page 21)
  4. (Linguistique) (Par extension) Abrègement. — Voir la note.
  5. (Musique) Signe destiné à représenter sous une forme abrégée plusieurs notes de musique.
    • C’est surtout dans la musique instrumentale que l’on fait usage des abréviations.

Notes

  • Lorsque l'abréviation se fait simplement par le retranchement des dernières lettres d'un mot, ces lettres sont remplacées par un point dit abréviatif. Ex. : boul. pour boulevard. Les symboles issus de conventions internationales (éléments chimiques, unités de mesure) ne sont pas considérés stricto sensu comme des abréviations et ne suivent donc pas cette règle.
  • On observe que le mot abréviation peut être employé indifféremment dans son sens restreint (réduction graphique) ou étendu (réduction graphique et orale). Cependant, les puristes préfèreront n’employer abréviation que dans son sens restreint, afin de bénéficier d’une distinction opérative avec abrègement ; dans ce cas :
  • l’abréviation est définie comme une réduction uniquement graphique (par exemple p. pour « page »), le mot ou le syntagme réduit se lisant de façon identique à sa forme complète ;
  • l’abrègement est défini comme une réduction graphique et sonore (réduction dite réelle, car elle produit une nouvelle unité lexicale), soit que la réduction ait été d’abord orale puis graphique (p. ex. télé), soit d’abord graphique puis orale (p. ex. T.G.V.). On peut remarquer que dans cette dernière catégorie, on trouve quelques rares exemples d’abrègements issus de la lexicalisation d’une abréviation, comme les sigles C.Q.F.D. et P.-S.

Variantes orthographiques

Synonymes

Apparentés étymologiques

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Traductions à trier

Hyperonymes

Hyponymes

Prononciation

  • La prononciation \a.bʁe.vja.sjɔ̃\ rime avec les mots qui finissent en \jɔ̃\.
  • France (Île-de-France) : écouter « une abréviation  »
  • Suisse (canton du Valais) : écouter « abréviation  »
  • France (Lyon) : écouter « abréviation  »
  • France (Grenoble) : écouter « abréviation  »
  • France (Vosges) : écouter « abréviation  »
  • France (Saint-Étienne) : écouter « abréviation  »
  • France (Toulouse) : écouter « abréviation  »
  • Vosges (France) : écouter « abréviation  »

Voir aussi

Références