abusable

(1845)^[1] Dérivé de abuser, avec le suffixe -able.

abusable \a.by.zabl\ masculin et féminin identiques

1. (Rare) Que l’on peut facilement abuser, tromper.
   • De quelle valeur sont les témoignages que j’expose ? Est-ce le sentiment d’un individu faillible et abusable ? — (Alfred Dumesnil, L’Immortalité, Paris, E. Dentu, 1861, page V)
   • Un thème inusable, mais abusable. Sur lequel le poète, aussi, inégalement, est abusable. René Char, une première fois, avec Rimbaud, s’était déjà laissé prendre. — (Henri Meschonnic, Politique du rythme, politique du sujet, Verdier, Paris, 1995, page 487)
   • Et le lecteur naïf de roman (plus souvent portraituré en lectrice abusable) serait cet être trop facilement crédule, incapable de distance et de recul. — (Dominique Rabaté, Identification du lecteur, dans Le lecteur engagé: critique - enseignement - politique, Modernités n^o 26, Presses Universitaires de Bordeaux, 2007, page 236)

• inabusable

• Somain (France) : écouter « abusable  »