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L’achiffrisme, cette inaptitude à manier aisément des notions mathématiques fondamentales comme les grands nombres et les probabilités, affecte beaucoup trop de gens par ailleurs instruits et cultivés. Les mêmes personnes qui ne supportent pas la confusion entre les termes « conjoncture » et « conjecture », par exemple, acceptent sans sourciller les pires aberrations numériques.— (John Allen Paulos, La peur des chiffres : l’illettrisme en mathématiques et ses conséquences, traduit de l'américain par Marie-Josée Lamorlette, Ergo Press, 1989, p. 5)
L’abstraction devient la puissance de réflexion, l’inaction une capacité à formuler les problèmes, l’inadaptation une polyvalence, l’indécision la certitude de l'incertain, la rhétorique un agir communicationnel, la complication la conscience de la complexité et l’achiffrisme s'évanouit dans l'usage commune d'une règle de trois appliquée à une langue des affaires qu'on apprend comme n'importe quelle langue.— (Alain Etchegoyen, Le capital-lettres : des littéraires pour l'entreprise, éd. François Bourrin, 1990)
Ce virage computationnel des sciences humaines menace également de pérenniser inutilement le sempiternel clivage entre deux cultures scientifiques, l'une mathématique, objective par nature, et l'autre littéraire – subjective forcément. A moins qu'il ne soit vu comme une occasion de guérir enfin une partie des sciences humaines de leur pêché interprétatif originel et de leur achiffrisme congénital.— (Hubert Guillaud, Un monde de données: comprendre l'implication sociale et politique des banques de données et de leur accès, Publie.net, 2011, & Publie Papier, 2011, page 212)