ad honores

Français

Empruntée du latin ad honores signifiant littéralement « pour l’honneur ».

Invariable
ad honores \a.d‿ɔ.nɔ.ʁɛs\

ad honores \a.d‿ɔ.nɔ.ʁɛs\

De façon désintéressée, sans rémunération.
- Travailler ad honores, c’est travailler sans profit pécuniaire ou matériel. — (Pierre Larousse, Flore latine des dames et des gens du monde, Larousse et Boyer, Paris, 1874, page 12)
(Par extension) (Vieilli) De façon fictive, pour la forme.
- Soucis pressans chassent pensers gaillards.
  Tendresse alors est en bref terminée;
  S’il en paroist ce n’est qu’ad honores. — (Antoinette Des Houlières, Balade, in Poésies de Madame Des Houlières, V^ve de Sébastien Mabre-Cramoisy, Paris, 1688, page 52)

Invariable
ad honores \a.d‿ɔ.nɔ.ʁɛs\

ad honores \a.d‿ɔ.nɔ.ʁɛs\

Se dit d’un titre, d’un emploi simplement honorifique, sans rémunération.
- Quant aux places vacantes, elles étaient remplies par les enseignes ad honores, ou les élèves pilotins déjà embarqués, ou, à leur défaut, par des enseignes ayant subi, comme les autres, l’examen du maître d’hydrographie entretenu au port de Lorient. — (Histoire de la Compagnie française des Indes, dans la Revue maritime et coloniale, tome CI, L. Baudoin et C^ie, Paris, 1889, page 524)
(Par extension) (Vieilli) Qui n’a pas de réalité.
- Oui... Dis à Léonore, en termes clairs et nets,
  Que je ne veux pas être époux ad honores. — (Jean-François Regnard, Le Bal, scène XII, 1696)