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il ne reste plus un habitant, plus une tête de bétail, plus un boisseau de grain. L’intendance ne réussit plus à pourvoir aux besoins de tous les ventres affamés dont elle a la charge.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 96)
L’accablement particulier qui l’oppressait ne provenait pas tant d’une anxiété patriotique que de la faim ; évidemment, il se sentait très affamé.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 326 de l’édition de 1921)
Un matin, Géronimus affamé décida de partir à la chasse dans une contrée giboyeuse que lui avait indiquée son lézard Lazare.— (Jean Cayrol, Histoire d’un désert, 1972)
Au mot « héritage », presque tout le monde pitait mieux qu’une bande de poissons affamés.— (Andrea Camilleri, L'âge du doute, Une enquête du commissaire Montalbano, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, Éditions Fleuve Noir, 2013, chapitre 3)
Être affamé de gloire, affamé d’honneurs, affamé de nouvelles.
Et il raconta sa vie de chaque jour, poétiquement, de façon à faire vibrer dans le cœur de ces bourgeois privés d’herbe et affamés de promenades aux champs cet amour bête de la nature qui les hante toute l’année derrière le comptoir de leur boutique.— (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 194)
On remarqua beaucoup, à Plassans, une série d’attaques dirigées par le fils contre les personnes que le père recevait chaque soir dans le fameux salon jaune. La richesse des Roudier et des Granoux exaspérait Aristide au point de lui faire perdre toute prudence. Poussé par ses aigreurs jalouses d’affamé, il s’était fait de la bourgeoisie une ennemie irréconciliable, lorsque l’arrivée d’Eugène et la façon dont il se comporta à Plassans vinrent le consterner.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 98)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (afamé)