Singulier | Pluriel |
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agrypnie | agrypnies |
\a.ɡʁip.ni\ |
agrypnie \a.ɡʁip.ni\ féminin
« Je n’ai pas l’habitude de répéter deux fois mes ordonnances. Donnez-moi une plume. Et surtout au lait. Plus tard, quand nous aurons jugulé les crises et l’agrypnie, je veux bien que vous preniez quelques potages, puis des purées, mais toujours au lait, au lait. Cela vous plaira, puisque l’Espagne est à la mode, ollé ! ollé ! (Ses élèves connaissaient bien ce calembour qu’il faisait à l’hôpital chaque fois qu’il mettait un cardiaque ou un hépatique au régime lacté.)— (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
A l’inverse des nombreux cas d’insomnie alléguée et non vérifiée par l’enregistrement (Vitrey 1967 ; Mouret et al. 1972),on se trouve ainsi devant un véritable cas d’agrypnie. Nous voudrions réserver ce terme déjà employé par Von Economo (1929) à l’insomnie authentifiée par l’examen polygraphique, en laissant au terme d’insomnie sa définition courante : sensation subjective de ne pas dormir.— (C. Fischer-Perroudon, J. Mouret et M. Jouvet, « Sur un cas d’agrypnie' (4 mois sans sommeil) au cours d’une maladie de Morvan. Effet favorable du 5-hydroxytryptophane », Electroencephalography and Clinical Neurophysiology, 1974, 36: 1-18)