Singulier | Pluriel | |
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Masculin | ahmadi \a.ma.di\
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ahmadis \a.ma.di\ |
Féminin | ahmadie \a.ma.di\ |
ahmadies \a.ma.di\ |
ahmadi \a.ma.di\
Tout bascule en 1974, lorsque le premier ministre d'alors, Zulfikar Ali Bhutto fait voter un amendement à la Constitution stipulant que les ahmadis ne sont pas des musulmans. Dès lors, s'ils se déclarent comme tels, ils sont coupables de blasphème. «La violence d'État a commencé en 1974 avec Bhutto. La machine s'est emballée avec Zia-ul-Haq dans les années 1980. Et maintenant le mouvement s'accélère», résume le responsable ahmadi.— (Les ahmadis, communauté musulmane persécutée, Le Figaro, 19 janvier 2011)
Dès lors qu’un avocat va défendre une personne appartenant à cette minorité ahmadie, il devient presque simultanément une cible de persécutions, et d’autant plus si lui-même appartient à cette minorité.— (Observatoire International des Avocats en Danger, Newsletter de l’Observatoire, décembre 2019-janvier 2020)
Singulier | Pluriel |
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ahmadi | ahmadis |
\a.ma.di\ |
ahmadi masculin (pour une femme, on dit : ahmadie)
Les ahmadis n'ont jamais été en odeur de sainteté au Pakistan. Née à la fin du XIXe siècle à Qadian, petite localité aujourd'hui située au Pendjab indien, cette branche de l'islam se fonde sur la croyance que Mohammed n'est pas le dernier prophète. Une hérésie pour les sunnites, majoritaires au Pakistan, qui ont décidé de les excommunier. Or, les ahmadis continuent de se considérer comme de bons musulmans.— (Les ahmadis, communauté musulmane persécutée, Le Figaro, 19 janvier 2011)