aideur

Existe depuis le XII^e siècle en ancien français sous la forme aideor.

aideur \ɛ.dœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : aideuse)

1. (Rare) Celui qui aide.
   • "Mon père était un aideur aux djounoud et quand la France a entendu que c’est un homme — que s’il y avait un aideur aux djounoud, les soldats de la France ils ont dit : Eh ben, nous allons l’attraper, cet homme qui l’aide les djounoud (combattants algériens) — (Partisans, Page 113, 1961)
   • Nous ne ressemblions pas mal aux assemblées des premiers fidèles, peintes par les ennemis de la foi : nous débitions les plus mauvaises nouvelles; nous disions que les affaires allaient changer de face, que Rome serait troublée par des divisions, que nos armées seraient défaites. M. de Villèle écoutait, résumait et ne concluait point : c’était un grand aideur d’affaires ; marin circonspect, il ne mettait jamais en mer pendant la tempête, et, s’il entrait avec dextérité dans un port connu, il n’aurait jamais découvert le Nouveau-Monde. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, tome 3, page 27, 1848)

• La prononciation \ɛ.dœʁ\ rime avec les mots qui finissent en \œʁ\.
• France (Lyon) : écouter « aideur  »

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• « aideur », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
• « aideur », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage