alcool méthylique

Français

(1846)^[1]Composé de alcool et de méthylique.

(1846)^[1] Lorsqu'on distille la combinaison native sur de la potasse caustique en excès, elle produit de l'eau qui contient de l'alcool méthylique, et le sel potassique d'un acide qu'on peut en précipiter par l'acide chlorihydrique, et qui possède les mêmes propriétés et la même composition que l'acide spyrilique ; réaction qui confirme complètement l'identité de l'éther natif avec l’éther artificiel. — (J. Berzélius, traduit du suédois par Ph. Plantamour, Rapport annuel sur les progrès des sciences physiques et chimiques / présenté à l'Académie royale des sciences de Stockholm, 1846, page 473)

alcool méthylique \al.kɔl me.ti.lik\ masculin (Indénombrable)

(Chimie) (Vieilli) Méthanol.
- L’action insecticide du mélange précédent devient beaucoup plus énergique lorsqu’on y ajoute, ainsi que M. Henneguy en a eu l’idée, une certaine quantité d’alcool méthylique ou esprit de bois qui dissout une partie de l’huile lourde. — (Gérard Balbiani, L’Alcool : organe de la distillerie française et étrangère, 24 septembre 1882 page 1)
- Nous en étions donc toujours réduit à cette triste nécessité : l’emploi du méthylène à dose massive qu’imposait là Régie s’en tenant aux vieux errements, c’est-à-dire que nous étions obligés d’ajouter 10 d’alcool méthylique à 100 d’alcool éthylique ordinaire pour arriver à en obtenir la dénaturation. — (David Sidersky, Congrès des emplois industriels de l’alcool, tenu à Paris les 18, 19 et 20 novembre 1901, 1901, page 29)
- L’alcool méthylique, du fait de son indétonance, paraît devoir trouver un placement facile et rémunérateur. — (Mémoires de la Société des Ingénieurs Civils de France, Paris, 1939, page 263)
- Pour augmenter leurs marges, ces derniers remplacent, par exemple, l’éthanol par de l’alcool méthylique, un produit trois fois moins cher utilisé, entre autres, comme liquide de refroidissement dans l’industrie. — (Sevin Rey-Sahi, Au pays du raki, les ravages de l’alcool de contrebande, Le Monde, 22 mars 2022)

↑ a et b Pierre de Menten de Horne, Dictionnaire de chimie: Une approche étymologique et historique, , Éd. De Boeck, Bruxelles 2013. , page 48., Références bibliographiques (pdf, 1.56 Mo)