aliénation mentale

Composé de aliénation et de mental.

aliénation mentale \a.lje.na.sjɔ̃ mɑ̃.tal\ féminin

1. (Psychiatrie) (Vieilli) Égarement d’esprit, folie.
2. (Par extension) Dégradation passagère de la maîtrise de soi ou du jugement.
3. (Droit) Altération temporaire ou permanente des facultés mentales d’une personne entrainant sa mise sous un régime de protection.
   • L’aliénation mentale se rencontre notamment dans les psychoses et nécessite la prise de mesures de sauvegarde (sauvegarde de justice, curatelle, tutelle). — (J.J. Raynaud, J.L. Pradel, M. Lacombe, Dictionnaire médical à l’usage des IDE, Éditions Lamarre, 2009)
4. (Droit pénal) Altération temporaire ou permanente des facultés mentales d’une personne qui va entrainer l’irresponsabilité pénale vis-à-vis des faits reprochés.
   • Un acquittement pour cause d’aliénation mentale sera alors prononcé mais assorti d’un transfert de la prison à l’asile. — (Nicolle Forget, De la curatelle au Curateur public : 50 ans de protection, Éditeur PUQ, 1995)

• aliénation d’esprit (Vieilli)

• aliéné
• curatelle
• mandat de protection future
• placement d’office
• tutelle
• rescision
• sauvegarde de justice

• Vosges (France) : écouter « aliénation mentale  »

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (aliénation)
• « aliénation », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage