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Au Moyen Âge, coutume consistant à envoyer les enfants chercher avant le repas de la moutarde fraîchement broyée. Ils y allaient en bande, chantant des chansons grivoises ou satiriques.
Item en icelui temps, chantoient les petits enfants au soir en allant au vin ou à la moutarde, tous communément :
Vostre con a la toux, commère, / Vostre con a la toux, la toux
(Le Journal d'un bourgeois de Paris, an 1414, 92.)
Si ce n'est cette bergeronnette Si on la chantait sur l'air (...) D'Ouvrez-moi la porte, Guillemette Elle conviendrait bien quand on va chercher de la moutarde
(Françoix Villon, Le Testament, v.1779-1783, traduction en français moderne, La Pléiade, 2014.)
De manière imagée, aller à la moutarde veut dire « aller déféquer » (François Villon,La Pléiade, 2014, p.796, note 9.)
(Sens figuré)(Vieilli) Par extension, se dit d’une chose destinée à rester secrète mais qui s’est ébruitée et dont on se moque.
En 1405, le chancelier de l'Université de Paris Jean Gerson dans une remontrance sur le gouvernement du royaume ironise : « Dieu scait si les conseils de France vont à la moustarde tant sont secrets ! »— (Recherches historiques sur les proverbes français dans la littérature du moyen âge, Le Roux de Lincy, p.LII, consultable sur Gallica.)
Je relevais amusé quelques expressions : aller à la moutarde = faire des plaisanteries ; plumer la fauvette = dépouiller quelqu’un ; ferrer la mule = faire payer plus cher le prix d’un objet…— (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, pages 185-186.)