Singulier | Pluriel |
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allumeur de réverbères | allumeurs de réverbères |
\a.ly.mœʁ də ʁe.vɛʁ.bɛʁ\ |
allumeur de réverbères \a.ly.mœʁ də ʁe.vɛʁ.bɛʁ\ masculin
C’était la veille de Noël, la nuit tombait, et les allumeurs de réverbères étaient à l’ouvrage.
La cinquième planète était très curieuse. C’était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne parvenait pas à s’expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères.— (Antoine de Saint-Exupéry, Le petit Prince, 1943)
Dans la grand-ville, les seules marques de l’hiver étaient le ronflement du poêle, le cache-nez, la pèlerine, et cet allumeur de réverbères qui pressait sur sa poire à l’heure du goûter.— (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 207)
Pour augmenter ses gains, chaque soir il passait une blouse bleue, se coiffait d'une casquette en toile cirée noire et devenait allumeur de réverbères. Il prenait une longue canne à feu et partait à la tombée du jour, vers quatre heures en hiver, huit heures et demie en été donner la vie à tous les réverbères du quartier et même au-delà. Du bout de sa canne, il soulevait une petite plaque de verre puis un levier qui commandait l'arrivée du gaz. Il appuyait sur la poire de caoutchouc fixée à sa canne. Un éclair jaillissait, le réverbère était allumé. Le levier déclenché revenait tout doucement à sa position première et le réverbère s'éteignait de lui-même aux premières lueurs du jour.— (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 121)