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Masculin et féminin |
anémique | anémiques |
\a.ne.mik\ |
anémique \a.ne.mik\
Un enfant anémique.
Crois-tu que, bâti comme tu me vois, je suis anémique ? C’est à ne pas croire et c’est pourtant vrai : il ne faut pas se fier à l’apparence.— (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
Elle était frêle, mais pas à la manière des filles anémiques qu'il avait rencontrées.— (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
L’impression de l’automne, de cette humidité tiède qui sent la mort des feuilles et le soleil affaibli, fatigué, anémique, aggravait en la poétisant la sensation de solitude et de fin définitive flottant sur ce lieu, qui sent la mort des hommes.— (Guy de Maupassant, Les Tombales, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 63)
Les « piano » incolores, anémiques, sans timbre et sans vibration, les « forte » durs, agressifs, comme écrasés sous une attaque trop brusque.— (A. Cortot, Douze études pour piano, op.25, de Frédéric Chopin, 1917)
La table les séparait sous cette lumière anémique, rougeoyante, des ampoules électriques, jamais lavées, des hôtels qu'on croirait choisies exprès pour épargner le courant.— (Louis Aragon, Les Beaux quartiers, 1936)
Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
anémique | anémiques |
\a.ne.mik\ |
anémique \a.ne.mik\ masculin et féminin identiques
Plus d’une anémique présente, au contraire, la coloration rosée du visage, dont le ton peut s’aviver encore sous l’influence d’une émotion ou d’un violent exercice musculaire.— (Raoul Le Roy, Anémie des grandes villes et des gens du monde (cachexie urbaine), éditeur Victor Masson et fils, 1869)
Elle pleurait silencieusement, la tête droite, les mains allongées sur les genoux. L’émotion tirait sa lèvre supérieure qui était déjà bien courte et de temps en temps, apparaissaient ses gencives roses d’anémique.— (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 237)
Quand on a passé là quelques heures, et surtout quelques jours, on croit vraiment boire l’air, qui semble avoir une puissance nutritive ; un anémique lui-même serait galvanisé par cette grande brise qui vient de l’Océan, qui sent la mer.— (Henry Russell, Souvenirs d’un Montagnard, Éditions PyréMonde, 2009)
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