Singulier | Pluriel |
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androdiécie | androdiécies |
\ɑ̃.dʁɔ.di.je.si\ |
androdiécie \ɑ̃.dʁɔ.di.je.si\ féminin
Kieffer et Gerber viennent de découvrir un nouvel exemple d’androdiécie ; ils ont constaté que le Phillyrea angustifolia, si commun sur les coteaux de la Provence, porte des fleurs mâles à étamines bien développées et à pistil atrophié, et en outre des fleurs hermaphrodites, mais celles-ci ne sont jamais sur les mêmes pieds que les fleurs mâles.— (Société botanique de Lyon: Annales, volumes 22 à 23, 1897)
L’androdiécie fonctionne de la même façon avec une fréquence de mâles égale à (f♂-2)/2(f♂–1), avec f♂ la fertilité mâle des hermaphrodites dans une population où les hermaphrodites s’allofécondent. En revanche, contrairement au cas précédent, l’autofécondation des hermaphrodites ne favorise pas directement la présence de mâles, .— (Thomas Lenormand, Denis Roze, Pierre-Olivier Cheptou & Sandrine Maurice, « L'évolution du sexe : un carrefour pour la biologie évolutive », chap. 3 de Biologie évolutive, sous la direction de Thierry Lefevre, Michel Raymond & Frédéric Thomas, 2e éd., Éditions De Boeck Supérieur, 2016, p. 154)