Singulier | Pluriel |
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anthéridie | anthéridies |
\ɑ̃.te.ʁi.di\ |
anthéridie \ɑ̃.te.ʁi.di\ féminin
Fraser (H. C. I.). — Sur la sexualité et le développement de l’ascocarpe chez Lachnea stercorea Pers. — L’appareil fructifère ou ascocarpe de ce champignon se compose d’une anthéridie et d’un archicarpe bien développés. L’archicarpe, qui représente le rameau femelle tout entier, comprend un ascogone multicellulaire, contenant les noyaux femelles et un trichogyne. Celui-ci, d’abord unicellulaire, est finalement formé de 4 à 6 cellules cœnocytiques. La cellule terminale est beaucoup plus large que les autres. L’anthéridie est un sac unicellulaire cœnocytique. Les noyaux mâles n’atteignent pas l’ascogone et par conséquent ne fécondent pas les noyaux femelles. Mais ces derniers se fusionnent deux par deux. Les nouveaux noyaux provenant de cette fusion nucléaire émigrent dans les hyphes ascogènes qui naissent de l’ascogone. Quant aux asques, elles se développent suivant le processus ordinaire. Lachnea stercorea possède donc une anthéridie et un trichogyne qui sont dépourvus de fonction. Ce champignon occupe donc une place intermédiaire entre Pyronema (anthéridie et trichogyne présents et fonctionnants) et Humaria granulata (anthéridie et trichogyne absents). — A. de Puymaly.— (L’Année biologique volume 12, Masson, 1910)
Vers la base, les cellules s’allongent et forment le pédicelle de l’anthéridie.— (Robert Perrier, Thierry Auffret van der Kemp, François Zonszain, Expériences faciles et moins faciles en sciences biologiques, 1997)
Les Mousses que nous observons dans la nature sont donc des gamétophytes. Ces individus haploïdes possèdent des organes sexuels mâles (anthéridies) qui produisent des gamètes flagellés appelés anthérozoïdes.— (Botanique systématique des plantes à fleurs : une approche phylogénétique nouvelle des angiospermes des régions tempérées et tropicales, ouvrage collectif par Rodolphe-Édouard Spichiger, Mathieu Perret, Murielle Figeat-Hug & Daniel Jeanmonod, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2002, p. 57)
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