antispodos

Du grec ancien ἀντίσποδος, antíspodos.

antispodos \Prononciation ?\ masculin

1. Cendre utilisée à la place de la spode.
   • Antispodon vocant cinerem fici arboris vel caprific vel myrti foliorum cum tenerrimis ramorum partibus vel oleastri vel oleae vel cotonei mali vel lentisci, item ex moris inmaturis, id est candidis, in sole arefactis vel e buxi coma aut pseudocypiri aut rubi aut terebinthi vel oenanthes. taurini quoque glutinis aut linteorum cinerem similiter pollere inventum est. uruntur omnia ea crudo fictili in fornacibus, donec figlina percoquantur. — (Pline, 'Naturalis Historiae', 34)

     On nommne antispode la cendre soit du figuier, soit du figuier sauvage, soit des feuilles de myrte avec les pousses les plus tendres, soit de l'olivier sauvage, soit de l'olivier cultivé, soit du cognassier, soit du lentisque. On en fait encore avec des mûres loin de maturité, c'est-à-dire blanches, séchées au soleil, ou avec des brins de buis, ou de pseudocypérus, ou de ronce, ou de térébenthinier, ou d'oenanthe. On a trouvé la même vertu à la cendre de colle de taureau ou de linge. Toutes ces matières se mettent dans des pots de terre crue, qu'on laisse dans les fours jusqu'à ce que la terre soit cuite.

• spodium
• spodos

• « antispodos », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage
• « antispodos », dans Charlton T. Lewis et Charles Short, A Latin Dictionary, Clarendon Press, Oxford, 1879 → consulter cet ouvrage