apitoyable

(1845)^[1] Dérivé de apitoyer, avec le suffixe -able.

apitoyable \a.pi.twa.jabl\ masculin et féminin identiques

1. Que l’on peut apitoyer.
   • Il n’y met aucune ostentation, il ne s’en vante jamais, il est apitoyable et facile à attendrir, il ne peut voir une souffrance sans chercher à la soulager, non pas à tort et à travers, mais judicieusement. — (Jacques Reynaud, Portraits contemporains, Amyot, Paris, 1864, page 208)
   • Rien n’aurait dû me durcir plus que d’avoir été élevé dans un hôpital et d’avoir joué, tout enfant, dans un amphithéâtre de dissection ? Personne n’est pourtant plus apitoyable que moi sur les douleurs physiques. — (Gustave Flaubert, Lettre de 1869 à George Sand, dans Lettres de Gustave Flaubert à George Sand, G. Charpentier et C^ie, Paris, 1889, page 76)
   • Je suppute qu’il fait semblant de dépérir pour apitoyer ses parents - moi je ne suis de toute façon pas du genre apitoyable. — (Bertrand Betsch, Depuis la chambre, éditions La matière noire, 2015)

• Somain (France) : écouter « apitoyable  »

• « apitoyable », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage