apophthegme

apophthegme \a.pɔf.tɛɡm\ masculin

1. (Vieilli) Variante de apophtegme.
   • L’auteur s’interroge sur le parallélisme surprenant qui existe entre un passage de la troisième lettre de Pacôme et l’apophthegme d’Isidore IX, sachant qu’Isidore a vécu deux générations après Pacôme. — (Résumé en français de « Ein Apophthegmenzitat in Pachoms Brief 3 » de Christoph Joest)
   • — Vous avez raison, dit madame Marneffe que cette crise effrayait et qui ne se souvenait plus d’avoir émis cet apophthegme. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
   • Seulement le symbole rendait plus visible le sens caché, et Blazius, à qui la langue démangeait, se mit à moraliser sur ce thème avec force citations, apophthegmes et maximes que ses rôles de pédant lui suppéditaient en la mémoire. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
   • La vraie citation, la citation par excellence, . Elle n’est pas le fait du pédant qui, d’une main lourde et maladroite, jette un apophthegme ou un proverbe bien vulgaire, avec cet argument pour lui sans réplique : Magister dixit. — (Pierre Larousse, Grand Dictionnaire, 1869)
   • Immédiatement après les cinq kings viennent les quatre livres moraux :  ; un troisième se compose de discours et d'apophthegmes recueillis de la bouche de Confucius lui-même. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)

• Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827