De l'allemand Apophänie, du grec ancien ἀποφαίνω (apophaínō, “apparaître”), de ἀπο- (apo-) et φαίνω (phaínō, “apparaître”). Ce terme a été créé par le psychiatre Klaus Conrad en 1958.
Singulier | Pluriel |
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apophénie | apophénies |
\a.pɔ.fe.ni\ |
apophénie \a.pɔ.fe.ni\ féminin
Le terme d’apophénie s’applique d’une manière générale aux sujets sains qui ne souffrent pas de trouble neurologique ou de maladie mentale (Brugger et al., 1995). Néanmoins, on sait que les psychoses schizophréniques et paranoïaques impliquent fréquemment des formes d’apophénie où le sens des coïncidences va déborder la rationalité de l’individu.— (Joachim Soulières, Les coïncidences, Dervy, Paris, 2012)
Sous sa forme la plus bénigne, l’apophénie se produit lorsque nous accordons un sens à des choses qui n’en ont pas, quand nous établissons des liens entre des éléments qui ne sont là que par hasard.— (Luc Laliberté, « « Apophénie », Le Journal de Québec, 23 novembre 2020)